Alors qu’un futur MVP, James Harden, effectuait ses débuts en NBA ce 28 octobre 2009, à Oklahoma City, un double MVP allait aussi s’illustrer du côté de Golden State ce même soir. Face aux Rockets, Stephen Curry amorçait (ou confirmait après les Suns de Mike D’Antoni) la future révolution de la NBA, tournée vers le shoot à 3-pts.
Tout Curry était déjà présent dans ce premier match. Le shoot, le dribble, la folie. La preuve : après seulement 30 secondes, il vole un ballon, remonte la balle, se place derrière la ligne à 3-pts et envoie. Certes, le tir est manqué, mais les bases sont là. C’est à mi-distance et en seconde mi-temps qu’il est le plus à l’aise dans cette défaite des Warriors, d’un petit point (107-108). Il termine avec 14 points (7/12 au shoot), 7 passes et 4 interceptions.
« J’avais dit à plusieurs journalistes avant le match que j’allais sûrement être un peu nerveux », explique en effet le meneur sur un blog quelques jours après ses débuts. « Mais ce fut naturel. Il n’y a pas vraiment eu de transition entre le basket universitaire et le monde professionnel. Le public fut incroyable, c’était totalement différent de l’université. C’est l’une de mes plus grosses surprises : à quel point ils peuvent changer la dynamique d’un match, quand ils sont si bruyants. »
Après avoir soigné ses chevilles, c’est avec ses paniers primés que Curry enflammera le public de l’Oracle Arena (abandonnée cette année) et changera, non seulement la dynamique des matches, mais celle de la ligue entière.