Emmanuel Mudiay explique pourquoi il a choisi le Jazz

Pour franchir un cap cet été, le Jazz a choisi d’ajouter deux très bons joueurs – Mike Conley et Bojan Bogdanovic – autour de leurs deux jeunes pépites – Rudy Gobert et Donovan Mitchell.

La franchise a ensuite réussi à mettre la main sur deux précieux vétérans, Jeff Green et Ed Davis, ainsi que sur Emmanuel Mudiay, jeune joueur qui a du mal à exploiter son potentiel. Un profil qui détonne au sein de cette grosse écurie, mais un choix intéressant pour assurer la mène derrière Mike Conely. Même si « il n’y a plus vraiment de postes aujourd’hui en NBA » et que Quin Snyder veut simplement « des hommes qui savent jouer au basket » note le Congolais, présenté à la presse hier.

Une philosophie sur laquelle Mudiay s’était renseigné auprès de Larry Brown, un de ses mentors, et également ex-beau-père de Snyder. Les premières discussions entre les deux hommes ont fini de convaincre l’ancien Knick.

« Quand je lui parle, je vois à quel point le basket est important pour lui. Il a l’air de prendre soin de ses joueurs. Je crois que c’est important d’avoir un entraîneur qui peut te parler de basket, mais aussi d’autre chose en dehors des terrains. Ça crée de la confiance. C’est un truc important pour moi car si j’ai confiance en quelqu’un, je peux aller à la guerre avec lui. »

Mike le grand-frère

« Si je fais quelque chose de mauvais, je veux qu’il me le dise » insiste Emmanuel Mudiay, déterminé à progresser au contact « de super personnes, de gens qui ont connu le succès dans cette ligue, que ce soit les joueurs ou les entraîneurs » décrit-il. « Je fais l’éponge en essayant d’absorber tout ce que j’entends. » Et notamment du côté de Mike Conley dont il sera la doublure et avec qui il a rapidement crée des liens.

« C’est quelqu’un pour qui j’ai beaucoup de respect. Évidemment, je vais le considérer comme un grand-frère, qui peut jouer le rôle de mentor pour moi dans beaucoup de domaines. C’est un super leader, qui est toujours positif et quand c’est comme ça, tout le monde suit et fait passer l’équipe en premier. Et c’est mon approche. »

« Je suis tellement content d’être dans une équipe qui gagne, qui fait les playoffs » souffle-t-il. La meilleure de sa carrière d’ailleurs précise celui qui a connu les Nuggets au début de leur reconstruction puis les tristes Knicks l’an passé, avant d’intégrer ce projet autrement plus excitant et ambitieux.