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Les espions de Toronto

Avant et après le Game 1, les Warriors n’ont cessé de répéter qu’ils ne connaissaient pas assez les Raptors. La réciproque est vraie pour Toronto… à l’exception de Patrick McCaw et de l’assistant coach Phil Handy.

Avant le premier match des Finals jeudi, les Warriors et Raptors ne s’étaient pas retrouvés sur le parquet depuis cinq mois et demi et une victoire de Toronto à l’Oracle Arena, le 18 décembre dernier. Les deux équipes avaient pourtant de nombreuses données à leur disposition pour se préparer pour ce face-à-face.

Surpris par les déclarations des Dubs, nous sommes allés demander à Norman Powell lors de l’entrainement d’hier s’il partageait le point de vue de son adversaire. « Oui, c’est dur d’avoir un ressenti pour un adversaire quand vous ne les jouez que deux fois par an, qui plus est si tôt dans la saison, » confirme-t-il. « Donc vous ne pouvez que regardez beaucoup de vidéos et jouer aussi dur que possible pour compenser. »

À l’inverse des Warriors, les Raptors ont également pu se servir du vécu de Patrick McCaw et de Phil Handy.

Patrick McCaw, qui a été drafté par Golden State en 2016, a passé ses deux premières saisons dans la Baie où il a gagné les deux derniers titres. Elément important de la rotation en 2017, il a connu un second exercice beaucoup plus compliqué avant de forcer un départ cette saison. Il connait donc non seulement le système des Warriors comme sa poche, mais également comment l’équipe vit.

Phil Handy était quant à lui assistant coach à Cleveland sous David Blatt et Tyronn Lue. Comme les Warriors, il participe à ses cinquième Finals de suite et connait la redoutable équipe en long, en large et en travers pour les avoir scoutés lors de ses dernières années.

Ces connaissances sont maintenant une mine d’or pour Toronto. s« C’est un avantage, » nous confie Powell avant d’entrer dans les détails. « Phil nous a beaucoup parlé lors des séances vidéos individuelles à propos de ce que Golden State aime faire, leurs tendances. Il a aussi partagé son expérience de les avoir joués en finale avec Cleveland. Quant à Pat, il nous donne plutôt des conseils sur certaines actions en particulier, sur ce que Steph et Klay recherchent quand ils sont sur le terrain. Ça donne un petit plus. Ça nous donne de l’expérience et des idées pour comment les attaquer. On essaie de prendre leurs connaissances et les recherches du coaching staff pour être le plus prêt possible. »

Résultat : Toronto a semblé beaucoup précis lors du Game 1 que Golden State qui a multiplié les erreurs des deux côtés du terrain. Cela dit, Norman Powell comprend la réaction des Warriors. Voir une équipe sur vidéo et se retrouver face à elle sur le terrain sont deux choses complètement différentes. Il explique par exemple que l’attaque de Golden State est unique en son genre et que malgré la préparation réalisée, les Raptors ont eu besoin d’un temps d’adaptation pour se sentir à l’aise.

« La façon dont ils essaient d’impliquer leur joueurs est différente. Si vous laissez certains joueurs ouverts, ils ne vont pas forcément prendre le premier tir, ils continuent à faire bouger la balle, et ils essaient de trouver Steph et Klay sur des écrans et des renversements, » détaille-t-il. « Donc c’est sur que c’est unique mais, lors du Game 1, on a réussi à s’adapter et à trouver notre rythme défensivement. Il faut qu’on continue. »

Propos recueillis à Toronto.

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