Le contraste entre le niveau et l’intensité des Celtics pendant les playoffs 2018 et ces tristes playoffs 2019 est saisissant. Pourtant, le retour de Kyrie Irving devait permettre à ce jeune groupe de franchir un palier.
Mais le meneur All-Star a tâtonné, en tentant d’imposer un leadership parfois étrange. De plus, les rumeurs autour de son avenir n’ont pas aidé, alors même qu’il avait annoncé dès le début de saison qu’il prolongerait. Et ses performances n’ont pas été à la hauteur. Le meneur est passé à côté de ses playoffs, mais Marcus Smart ne compte pas tirer sur l’ambulance.
« Ce sont des conneries de dire que son leadership nous a tués », assure l’arrière lors de l’entretien de fin de saison. « Personne dans cette équipe n’a traversé ce qu’a vécu Kyrie. Peu dans le monde peuvent dire le contraire. Ce fut dur pour lui aussi. Il a été mis dans une position où le business prend le pas sur l’amitié. »
« Le blâmer pour ça, c’est des conneries »
Pour Marcus Smart, le champion 2016 n’a pas réussi à s’insérer dans le collectif né des playoffs 2018. « Il a dû trouver sa place dans un groupe qui avait vécu quelque chose de fort. Il ne voulait pas perturber cette dynamique. Ça en dit beaucoup. On l’a porté, on a essayé de comprendre. Mais ce n’était pas vraiment possible car on n’est pas dans ses baskets. »
Comment évaluer son piteux 30% de réussite au shoot dans les quatre défaites contre les Bucks ? « On n’a pas trouvé la solution », reconnaît Marcus Smart. « Ce n’est la faute de personne, ça arrive. Il y a quatre autres joueurs sur le parquet, treize dans l’équipe, avec les coaches et le reste. Le blâmer entièrement pour ça, c’est des conneries. »
Désormais, les Celtics sont dans l’attente : Kyrie Irving va-t-il rester ou partir ? « S’il veut en parler, il le fera », conclut le remplaçant de Boston. « C’est sa décision. Il ne faut pas me demander à moi, ce n’est pas mon problème. J’aime Kyrie comme un frère. Je lui souhaite le meilleur, peu importe sa décision. »