Tout est à refaire pour les Warriors. Le passage dans le Texas a permis à Houston non seulement revenir à deux partout dans la série mais également de retrouver son basket et de remettre la pression sur les doubles champions en titre.
Pour Draymond Green, le double champion n’a tout simplement pas réussi à se mettre au même niveau d’intensité.
« On n’a pas égalé leur niveau physique jusqu’aux quatre dernières minutes du match », estime l’intérieur. « Et c’est comme ça depuis 96 minutes. On est entré dans cette bataille en pensant que c’est une bataille juste et propre. Ce n’est pas le cas. Ils font tout ce qu’il faut pour gagner. Ce n’est pas forcément à base de coups bas, mais ils y mettent les formes. On pense aller bloquer simplement au rebond, mais ils nous giflent. »
Dos au mur, les Rockets ont tout donné pour revenir alors que Golden State avait conservé l’avantage du terrain dans les deux premières manches. Chaque victoire a été marquée par l’envie d’imposer physiquement son jeu à son adversaire.
« On doit changer notre état d’esprit et si c’est le cas, ça va aller. On est dans le bon bateau. Tout le monde se regarde et sait que si on fait les bons efforts, ça ira. Tout le monde a le bon état d’esprit et se satisfait de notre position. C’est l’opposé total des deux premiers matchs où on a imposé notre physique et où ils n’ont pas répondu. C’est ça qui fait la différence dans cette série, voilà pourquoi il y a 2-2. »
Si les Warriors ne paniquent pas, c’est pour une raison simple : ils sont encore en position de force. La saison passée, dans les mêmes conditions (2-2) en finale de conférence, ils n’avaient pas l’avantage du terrain (à l’inverse de cette saison) et ils comptaient un blessé de taille. Ils semblent donc en meilleure posture.
« On n’était pas aussi bien après le Game 4 la saison passée, ça c’est clair », rappelle Draymond Green. « Andre Iguodala venait de se blesser au genou gauche et on avait passé la rencontre à essayer de trouver un moyen de le remplacer. Beaucoup de questions étaient sans réponses. Ce n’est pas le cas cette année. On connaît les réponses à nos soucis. C’est mon boulot notamment, donc c’est excitant. Si j’assure mon boulot, je ne doute pas que les autres vont suivre et qu’on va l’emporter. »