Paul Millsap compare Nikola Jokic à Tom Brady

Comme nous l’avions écrit dans notre preview, avec la clé de la série intitulé « Portland peut-il contenir Jokic ? », Nikola Jokic est un poison très violent, voire mortel, pour les Blazers.

Malgré les efforts d’Enes Kanter, déjà friable en temps normal et en plus handicapé par son épaule, Portland n’a pas eu les armes pour gêner le pivot des Nuggets dans le Game 1. Et pour Paul Millsap, ils ne les auront pas, d’où sa comparaison.

« Rien ne fonctionne », répond l’ancien joueur du Jazz et des Hawks quand on on lui demande le style de défense qui peut ralentir son coéquipier. « Il observe les défenses et voit qui défend sur lui. Ensuite, il fait le bon choix à chaque fois. Il ne force rien. Il est comme un quarterback. Je le vois comme Tom Brady. Il lit toujours parfaitement les situations. Il faut le féliciter pour être ainsi à ce stade de sa carrière. »

On ne cesse de le répéter mais la lecture de jeu du Serbe est remarquable. Mais ce qui fait la différence, c’est son agressivité. Quand les défenses le poussent en un-contre-un, il est parfois réticent à prendre les commandes de la partie.

Or depuis le début des playoffs, il semble plus l’aise puisqu’il émarge à 24.9 points de moyenne et 18 shoots tentés par match. Les défenses décident alors de le prendre à deux. On en revient donc à sa lecture et son sens de la passe qui font merveille.

« Je peux lire toutes les situations », estime le pivot. « J’ai simplement besoin de savoir ce qu’ils vont faire. San Antonio jouait comme ça, Portland joue ainsi. Ce sont des matchs différents, mais je suis capable de lire et de m’adapter à ces défenses. »

Comme Gregg Popovich avant lui, Damian Lillard ne peut que le complimenter.

« C’est un grand joueur. On doit faire l’effort collectivement. On ne peut pas totalement l’éteindre, mais il faut lui compliquer les choses. On doit être plus physique, et prêt à aider au poste. Ensuite, il faut assurer les rotations ou prendre les rebonds quand il shoote. Car c’est un des meilleurs pour prendre ses propres rebonds offensifs et quand il prend son rebond, son second shoot est souvent plus facile que le premier. »