En fin de rencontre contre New Orleans, Rudy Gobert a fait le travail en défense avec ses contres (et un improbable rebond offensif) quand Donovan Mitchell l’a réalisé en attaque avec ses pénétrations tranchantes.
Seulement, l’arrière d’Utah n’a pas marqué le shoot décisif, à 112-113, à moins de cinq secondes du terme.
« Franchement, j’ai pris le shoot que je voulais », estime le sophomore. « Je n’aurais pas dû feinter deux fois, mais je dois marquer ce genre de tir. Je vois les choses ainsi. Je voulais un pick-and-roll très haut, c’est pour cela que le coach n’a pas pris de temps-mort. »
Jrue Holiday n’a pas mordu sur les feintes, il a seulement cherché à subtiliser le ballon en bas, dans les mains de Donovan Mitchell, et n’a pas voulu contester le tir en tentant le contre. Le joueur du Jazz avait donc le champ libre à mi-distance.
« Je voulais y aller plus tard, mais je peux compter sur les doigts d’une main les situations semblables dans ma carrière, donc je dois constamment m’améliorer. Mais je dois marquer ce tir », assure le vainqueur du concours de dunk 2018.
Quin Snyder, lui, regrette de ne pas avoir pris un temps-mort car l’action ne s’est pas déroulée comme il l’imaginait.
« Honnêtement, avec le recul, j’aurais dû demander un temps-mort. Donovan Mitchell avait l’avantage sur tout-terrain. On aime quand il a la balle dans les mains avec de l’espace devant lui. À mesure que la possession évoluait, comme il n’a pas été capable d’attaquer de suite, c’est à moi d’agir. Avec un temps-mort, on aurait remis les choses à zéro. »