« Home Sweet Home » pour les Spurs ?

Lors des belles saisons des Spurs dans les années 2000, la franchise avait pris l’habitude de monter en puissance après le All-Star Game et le fameux « Rodéo Trip » était une bonne rampe de lancement.

Sauf que les deux dernières années, San Antonio patine. La saison passée déjà, la période n’avait pas été fameuse avec deux victoires en huit matchs. Cette saison, c’est encore pire : un petit succès et sept défaites, dont certains très inquiétantes. La plus mauvaise série depuis le début du « Rodéo Trip » en 2002.

Le retour à la maison lors de huit des dix prochains matchs va donc faire un bien fou. « C’est un euphémisme, c’est clair », explique LaMarcus Aldridge. « Après, jouer à domicile ne garantit pas des victoires, mais on espère que ça va nous offrir une seconde vie. »

En playoffs tous les ans depuis 1998

Il y a quelques semaines, les Spurs semblaient bien installés dans le Top 8 de la conférence Ouest, mais les sept revers viennent de plomber le bilan. Actuellement, les Texans sont huitièmes et n’ont que trois victoires de plus que les Lakers, onzièmes. La fin de saison s’annonce donc tendue. « C’est un territoire inconnu pour nous », reconnaît Patty Mills. « Cette saison fut un nouveau défi. »

Au point que Gregg Popovich est nostalgique. Tim Duncan, Tony Parker et Manu Ginobili lui manquent, ainsi que la stabilité instaurée depuis plus de vingt ans.

« Ils étaient la base de notre vécu commun. Avec eux, tout le monde était à l’aise. À chacun de nos titres, il y a eu des « roles players » différents, des nouveaux éléments, mais ces trois-là créaient un environnement où chacun trouvait sa place. Là, on n’a aucun vécu. Ça prend du temps à construire pour ensuite en profiter soir après soir. On est une équipe irrégulière, capable d’être très forte ou de perdre de vingt points. »

Et peut-être de manquer les playoffs, ce qui serait une première depuis 1997 et seulement la seconde fois en 29 ans !