Depuis le début de saison, le nom de Kyrie Irving agite les discussions à Boston. Rumeurs, quête de leadership, discussions avec LeBron James, le meneur des Celtics est au centre de la galaxie celte.
Avec son expérience de champion en 2016, il veut mener l’équipe vers les Finals en gérant au mieux les envies de tous.
« Il y a bien évidemment des attentes individuelles, pour chacun », explique le sextuple All-Star. « Puis des attentes collectives avec lesquelles il faut composer quand on a autant de talent. C’est une année d’essai pour nous car on a beaucoup de jeunes joueurs qui pensent pouvoir apporter plus que ce qu’ils font. C’est normal, mais il y a une maturité à avoir en tant que professionnel et c’est ce que font les grands joueurs. »
Kyrie Irving assume lui-même faire partie des joueurs plus ou moins frustrés.
« Je ne joue pas les minutes que je devrais, j’ai 26 ans et je ne suis pas encore à mon apogée, alors pourquoi devrais-je attendre pour quelqu’un ? », se demande-t-il pour illustrer les attentes des joueurs. « Terry Rozier a été excellent pendant les playoffs donc il y a une compétition naturelle entre lui et moi. Personne ne veut le dire, mais moi si. Ça fait partie de l’apprentissage. Quand on veut gagner, il faut s’en donner les moyens, mais il faut comprendre ses coéquipiers. »
C’est pourquoi il a fait appel à LeBron James il y a quelques semaines. Alimentant alors des rumeurs de signature à Los Angeles cet été, pour recomposer le terrible duo, qui a fait les beaux jours des Cavaliers entre 2014 et 2017.
Sauf que Kyrie Irving souligne que les discussions dans les médias amusent sans doute les lecteurs mais nuisent aux joueurs et aux franchises.
« Les rumeurs suivent les grands joueurs. J’en fais partie. Ce que les gens ne savent pas, c’est que les choses annoncées dans les médias arrivent dans les vestiaires. Les médias ont cassé des vestiaires. On dit quelque chose qui est mal interprété et au lieu d’en parler avec la personne concernée, dans une relation humaine, on lit la réponse sur son téléphone. On nous écrit pour nous demander si on a vu telle ou telle réaction d’un coéquipier. Et ça nous poursuit pendant la saison. »