Pour les Suns, des victoires ou « l’histoire »

« On ne mérite pas de « All-Star Break », on doit bosser notre jeu. J’espère que tout le monde est dans le même état d’esprit. » L’avertissement était signé Devin Booker, il y a une dizaine de jours, après une énième défaite. Contrairement aux Knicks, les Suns ne sont pas parvenus à briser leur spirale négative en gagnant un match avant la coupure.

Avec leur série en cours de 15 défaites de suite, ils viennent d’ailleurs d’égaler la pire série de l’histoire de la franchise. Plus « fort » encore, avec leur bilan actuel (11 victoires – 48 défaites), les Suns sont très bien partis pour aller chercher le pire bilan en saison de la franchise. Il date de 1969 avec seulement 16 victoires au compteur de l’époque.

Igor Kokoskov veut malgré tout rester positif, estimant que cette coupure va faire du bien à ses troupes.

« On va tous prendre nos distances les uns avec les autres. Nous avons tous besoin de cette distance émotionnelle avec cette série de défaites. Notre place est ici et si nous voulons changer quelque chose, nous devons le faire en tant que groupe. On va tous s’échapper mais on doit trouver le moyen de nous regrouper et de partir de là. »

Se quitter temporairement pour mieux « se regrouper émotionnellement, physiquement et mentalement », formule le coach. Ce dernier a sans doute en tête le calendrier à venir de Phoenix qui s’annonce favorable. Les Suns se déplacent à Cleveland jeudi, puis à Atlanta deux jours plus tard. D’ici la fin de saison, les hommes de l’Arizona ont donc une poignée de matches susceptibles d’être remportés.

Cette saison restera quoi qu’il en soit une énorme déception au regard des attentes nées avec la draft de Deandre Ayton et le recrutement effectué à l’intersaison. La mauvaise tournure des événements a poussé les dirigeants à remodeler en cours de route une équipe, certes, pas épargnée par les blessures.

« On peut toujours se trouver ses excuses », note Igor Kokoskov, « mais il s’agit d’une ligue professionnelle. Tout ce qui importe, c’est de gagner. Nous avons un plan, un plan sur le long terme, mais il est aussi question d’aujourd’hui. Perdre des matchs ne nous satisfait pas. »