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Magic Johnson, le rayon de soleil de la NBA

Un leader est avant tout quelqu’un qui parvient à tirer ses camarades vers le haut, à les rendre meilleurs. Par sa façon d’être, toujours avec le sourire et son empathie envers ses coéquipiers, Magic Johnson a été un meneur d’hommes extraordinaire. Retour sur deux belles anecdotes qui ont mis en lumière la personnalité rayonnante du meneur de jeu aujourd’hui président des Lakers.

Rares sont les images d’archives où on ne voit pas Magic Johnson avec la banane sur un terrain. Cette joie de vivre permanente, le meneur de légende des Lakers en a fait un art de vivre et savait la transmettre à ses coéquipiers. Par son attitude sur le terrain et sa soif de victoires, personne n’a pu opposer ce sourire permanent à une quelconque décontraction, comme cela a pu être reproché à Dwight Howard par le passé.

Certaines stars marchent au conflit et doivent être piquées dans leur orgueil pour avancer et donner le meilleur. Pour Magic Johnson, c’était plutôt l’inverse. Entre le joueur, l’homme et l’adversaire, le meneur de jeu a toujours su faire la part des choses.

Son poste en dit d’ailleurs long sur son état d’esprit. Pour briller, un meneur a besoin des autres, et c’est aussi en ce sens que Magic Johnson a toujours pris soin de ses coéquipiers. Avant même que ses coaches ne le remarquent, il connaissait les états d’âme de tous les membres de son vestiaire pour mieux y remédier, entre ceux frustrés par leur temps de jeu, ceux qui avaient besoin de souffler pour recharger les batteries et ceux qui devaient être bousculés pour franchir un cap.

La vie de groupe est « aussi importante que les matchs »

L’expérience de la Dream Team de 1992 a été un exemple en la matière. Au sein d’un groupe composé quasi exclusivement composé de superstars, le vestiaire aurait pu exploser à maintes reprises. Dans sa méthode de management « à l’américaine », le coach en place, Chuck Daly, n’avait peut-être pas mesuré cet aspect en aiguisant à outrance un esprit de compétition qui aurait pu dégénérer. Le coach avait par exemple pris soin de ne jamais mettre Magic Johnson et Michael Jordan dans la même équipe à l’entraînement.

Lorsqu’il a fallu nommer un capitaine, c’est vers le joueur des Bulls, déjà au sommet de son art, qu’il s’est tourné au détriment de Magic, qui allait sur ses 33 printemps, et Larry Bird (35 ans). Personne ne s’attendait à ce que MJ refuse un tel honneur. C’est pourtant ce qu’il a fait, donnant une leçon d’humilité à tout un groupe qui a ensuite marqué l’histoire. « Jamais. Ce devrait être Magic et Larry (Bird). J’ai trop de respect pour ces gars », a ainsi rétorqué Michael Jordan à Chuck Daly.

« Quand c’est arrivé, tout le monde se devait de laisser son ego de côté. Je ne savais pas ce que Michael allait dire. J’étais juste content de faire partie de cette équipe, peu importe le rôle qu’on attendait de moi, j’allais le jouer. Quand Michael a dit ça, j’ai adoré. Parce que je suis comme ça. J’allais probablement prendre le dessus de façon naturelle, mais ça m’a mis davantage en position de force ».

Pour bien comprendre la façon de penser de Magic Johnson, c’est aussi ça qu’il faut retenir, l’importance de la vie de groupe.

« Les voyages en avion, en bus et la vie dans le vestiaire sont aussi importants que les matchs », résume-t-il au Washington Post. « Si dans le bus, il y a quelqu’un d’énervé, je vais essayer de l’aider à ne plus l’être. On a passé des supers moments dans ces bus. On a tellement rigolé. Depuis le premier jour, tout ce qu’on voulait, c’était éclater tout le monde et remporter la médaille d’or. Et c’est ce qu’on a fait ».

Sa rencontre avec Kareem Abdul-Jabbar : le choc de deux mondes

Chacun sa personnalité. Magic Johnson n’a jamais changé la sienne depuis le premier jour où il a posé le pied sur un parquet NBA. Son tout premier match avec les Lakers, le 12 octobre 1979 face à San Diego, a d’ailleurs annoncé la couleur.

À cette époque, la superstar de l’équipe s’appelle Kareem Abdul-Jabbar, un grand champion à la personnalité carrément opposée. Lorsque le pivot délivre LA d’un somptueux hook au buzzer, le rookie ne peut s’empêcher de lui sauter dessus et de le serrer si fort dans ses bras, presque au point de gêner le héros du match, peu enclin aux explosions de joie de ce genre.

« Kareem est un gars placide. Moi, je sautais dans tous les sens pendant le camp d’entraînement. Il me regardait du genre : « Il est toujours comme ça ? ». Lorsqu’il a mis ce skyhook, j’ai couru, sauté et je l’ai enlacé. Lorsqu’on est revenus dans le vestiaire, il m’a dit : « Rookie, viens là ! Tu réalises qu’on a encore 81 matchs à jouer ? Ne refais plus jamais ça ». J’ai reculé d’un pas et je lui ai dit : « Kareem, si tu mets un tir comme ça sur les 81 prochains matchs, je vais sauter dans tes bras 81 fois de plus ». Il a compris que c’était comme ça que j’étais et que je n’allais pas changer. Après un mois ou deux, c’est lui qui me cherchait pour me taper dans la main. Je lui disais : « Oh, t’en veux maintenant ? ». Petit à petit, on l’a changé ».

S’il n’avait pas eu Kareem Abdul-Jabbar à ses côtés dès le début, Magic Johnson serait peut-être devenu un Dwight Howard, davantage intéressé par la lumière des projecteurs, ce fameux showtime, que les victoires. Heureusement, il a pu croiser celui qu’il considère comme « le sportif le plus intelligent de l’histoire ». « Je lui dois beaucoup. Il m’a appris à être un professionnel et à grandir en tant qu’homme ».

C’est aussi ça être un leader, savoir prendre le meilleur de chacun dans l’optique de progresser. Magic Johnson a su changer Karem Abdul-Jabbar en l’aidant à s’ouvrir aux autres et Kareem Abdul-Jabbar a inculqué au jeune chien fou le goût du travail. Les deux ont vite compris qu’ils allaient avoir besoin l’un de l’autre, comme Michael Jordan en 1992 au sein du vestiaire de la Dream Team. Dix ans après cet épisode de San Diego, ils cumulaient cinq bagues de champion. Et bientôt quarante ans après, ils demeurent parmi les meilleurs joueurs de l’histoire de ce sport, et aujourd’hui des dirigeants de la NBA.

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