Landry Shamet ne pouvait espérer meilleur scénario pour sa première saison en NBA. À Philly, l’ancien joueur de Wichita State a presque fait oublier Marco Belinelli en répondant aux attentes de Brett Brown, à savoir apporter une menace extérieure constante en sortie de banc, la clé pour que les Sixers puissent développer leur jeu basé sur l’alternance.
Avec plus de 20 minutes par match pour 4.4 paniers à 3-points tentés à 40.6% d’adresse, l’arrière vit un rêve éveillé, à jouer un rôle important au sein d’une équipe à la lutte pour les premiers spots à l’Est.
Sa mission première : mettre ses tirs ouverts
Après deux mois et demi de compétition, il s’est confié à HoopsHype sur ce mariage heureux et la chance qu’il a eue de se retrouver au bon endroit au bon moment.
« Je dois me pincer et me rappeler à quel point je suis chanceux d’être dans la situation dans laquelle je me trouve », a-t-il déclaré. « Non seulement je suis un rookie qui joue dans une équipe de haut de tableau, mais on me fait confiance pour jouer un nombre de minutes significatif. J’ai également la chance d’avoir des coéquipiers qui m’encouragent à tirer et me tombent dessus si je ne ne le fais pas. Je suis chanceux d’être arrivé dans cette situation à Philadelphie. Trouver la bonne équipe est très important durant le processus de la Draft et je n’aurais pas pu trouver un ajustement plus parfait que Philly jusqu’à présent. J’apprends beaucoup »
Au fil des mois, Landry Shamet a rendu la confiance placée en lui par son coach en augmentant son adresse derrière l’arc, passant de 35.5% en octobre à 41.3% puis 43.2% sur ce mois de décembre. Le deal avec le staff et ses coéquipiers est clair, s’il a un tir ouvert, il est dans l’obligation de le prendre.
Une position qui ne fait que renforcer ses convictions dans sa qualité de shooteur.
« Mon travail, toute mon approche, consiste simplement à assumer mon rôle le plus rapidement possible. Il consiste à mettre mes tirs ouverts, être une menace afin de créer des espaces et être solide sur le plan défensif. J’essaye juste de mettre mes tirs ouverts. Si je quitte le parquet et que mes coéquipiers pensent que j’étais ouvert ou que j’avais une possibilité, ils ne manqueront pas de me dire « Hey, tu étais ouvert, tu dois tirer ». Ce n’est pas comme si je devais prendre dix tirs par match, c’est plutôt des opportunités qui se présentent et ma façon d’être agressif dans ces situations. Ce n’est pas fou mais ça m’encourage à tirer et à avoir la liberté de le faire en tant que jeune joueur. Je les entends me le dire chaque jour, de la part des joueurs mais aussi du staff. Ça me rend la vie un peu plus facile ».
Un professeur nommé J.J. Redick
Le joueur a également confié avoir une petite inquiétude sur la distance de la ligne à 3-points NBA, un souci qu’il a rapidement appréhendé en s’appuyant notamment sur un coéquipier maître dans l’exercice, J.J. Redick.
« Je le regardais et je l’admirais pour sa façon de shooter. Je l’ai toujours considéré comme l’un des meilleurs shooteurs de la ligue. C’est toujours comme ça que je le vois maintenant. C’est juste un autre avantage de cette situation, d’être à Philly, parce que je travaille avec lui tous les jours, à apprendre de lui. Il m’apprend des tas de choses tous les jours, quand je le regarde, quand je défends sur lui ou qu’on travaille ensemble. Quoi que nous fassions, il y a toujours quelque chose que je peux apprendre ».
Avec son pourcentage d’adresse au delà des 40% faisant de lui un shooteur de haut rang, nul doute que Philly se satisfait également de son apport. Si les deux parties continuent ainsi jusqu’en avril, la prochaine étape sera alors d’avoir cette même régularité en playoffs, un challenge que Landry Shamet attend avec impatience.
Landry Shamet | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
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Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
2018-19 * | All Teams | 79 | 23 | 43.1 | 42.2 | 80.6 | 0.3 | 1.4 | 1.7 | 1.5 | 2.0 | 0.5 | 0.6 | 0.1 | 9.1 |
2018-19 * | PHL | 54 | 21 | 44.1 | 40.4 | 81.5 | 0.3 | 1.2 | 1.4 | 1.1 | 2.0 | 0.4 | 0.5 | 0.1 | 8.3 |
2018-19 * | LAC | 25 | 28 | 41.4 | 45.0 | 79.5 | 0.3 | 2.0 | 2.2 | 2.3 | 2.0 | 0.5 | 0.8 | 0.1 | 10.9 |
2019-20 | LAC | 53 | 27 | 40.4 | 37.5 | 85.5 | 0.1 | 1.8 | 1.9 | 1.9 | 2.7 | 0.4 | 0.8 | 0.2 | 9.3 |
2020-21 | BRK | 61 | 23 | 40.8 | 38.7 | 84.6 | 0.2 | 1.7 | 1.8 | 1.6 | 1.5 | 0.5 | 0.8 | 0.2 | 9.3 |
2021-22 | PHX | 69 | 21 | 39.4 | 36.8 | 84.0 | 0.2 | 1.6 | 1.8 | 1.6 | 1.3 | 0.4 | 0.6 | 0.1 | 8.3 |
2022-23 | PHX | 40 | 20 | 37.7 | 37.7 | 88.2 | 0.3 | 1.4 | 1.7 | 2.3 | 1.5 | 0.7 | 0.9 | 0.1 | 8.7 |
2023-24 | WAS | 46 | 16 | 43.1 | 33.8 | 82.6 | 0.3 | 1.0 | 1.3 | 1.2 | 1.7 | 0.5 | 0.7 | 0.2 | 7.1 |
2024-25 | NYK | 50 | 15 | 46.1 | 39.7 | 66.7 | 0.2 | 1.0 | 1.2 | 0.5 | 1.0 | 0.5 | 0.4 | 0.0 | 5.7 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.