La course au MVP : cher Père Noël…

Pour cette huitième édition de la « Course au MVP », un petit peu de légèreté au programme puisque nous allons vous dévoiler ce que les favoris ont commandé au Père Noël cette année.

D’après une source anonyme proche des rennes du gros barbu, tous les candidats ont rédigé et envoyé leur lettre, et nous sommes parvenus à nous les procurer.

Voici en exclusivité les demandes faites par vos joueurs préférés.

Kobe Bryant : une main droite neuve

Il y a quelques années, Kobe Bryant avait demandé un bras droit au sens figuré. C’est le père Noël de Memphis, Jerry West, qui lui avait fourni en envoyant Pau Gasol à Los Angeles.

Cette année, ce dont Kobe a le plus besoin, c’est d’une main droite neuve. Après l’arthrite qui s’est développée, suite à sa blessure à l’index la saison passée, il doit désormais composer avec une nouvelle blessure au petit doigt. Ça commence à faire beaucoup pour une seule main.

Manu Ginobili : un record historique

El Manu le sait, malgré ses performances et son statut de joueur le plus clutch de la ligue cette saison, ses chances de remporter le trophée de MVP sont minces.

En revanche, son équipe affiche aujourd’hui un bilan de 24 victoires pour 3 défaites, soit exactement le même bilan que les Bulls de 1995-96 à ce stade de la compétition.

Il n’y a certainement plus besoin de le rappeler mais les Bulls de l’époque avaient remporté 72 matchs en saison et raflés par la même occasion une pléiade de trophées collectifs et individuels. S’il veut marquer l’histoire de la ligue, Manu sait ce qu’il lui reste à faire.

Dwight Howard : une cape

« Je ne peux pas être partout. Dans la vraie vie, je n’ai pas de cape, » c’est ce que déclarait Howard il n’y a pas si longtemps pour évoquer le manque d’implication de ses coéquipiers en défense.

Certes, Jason Richardson et Gilbert Arenas ne sont pas connus pour leur défense mais peut-être que les néo-Magic pourraient représenter un joli cadeau de Noël pour Howard si la magie opère.

A condition qu’il ait été vraiment sage, D12 pourrait aussi en profiter pour demander un petit shoot aux lancers-francs mais bon, Noël fait de la magie, pas des miracles.

LeBron James : un peu d’amour

La page commence petit à petit à se tourner et l’épisode « The Decision » s’efface doucement des mémoires mais la cote de popularité de James ne grimpe pas pour autant.

Néanmoins, il faut bien reconnaître qu’il est sur un nuage depuis quelques semaines et il est en train d’effectuer une remontée incroyable dans la course au MVP.

James pourrait devenir le quatrième joueur de l’histoire après Bill Russell, Wilt Chamberlain et Larry Bird à remporter 3 titres de MVP d’affilée mais, pour cela, il devra faire encore plus sur les terrains pour faire oublier aux votants l’épisode de l’été dernier.

Dirk Nowitzki : un cours particulier avec Woody Harrelson

Pour ceux qui ne le connaissent pas ou qui l’ont oublié, Woody Harrelson est l’acteur du film « Les Blancs ne savent pas sauter, »  et si Nowitzki pourrait avoir besoin de lui, c’est parce que Otis Smith, le GM du Magic, déclarait il y a quelques semaines qu’il fallait avoir un jeu « sexy » pour remporter le titre de MVP.

Nowitzki est si efficace depuis le début de saison qu’on ne peut pas lui reprocher grand-chose, à part peut être un petit manque de sex-appeal qui ne l’a pourtant pas empêché de remporter une première fois ce trophée en 2007.

Allez Dirk, une petite participation au concours de dunks cette année ?

Derrick Rose : un surnom

Sérieusement, « Pooh » ?

Ce surnom vient de sa grand-mère qui, lorsque Rose était encore un bébé, l’avait surnommé ainsi car il était « joufflu et jaune comme Pooh Bear (Winnie l’Ourson). »

Mamie Rose est certainement mieux placée que nous pour savoir à quoi ressembler Derrick petit mais aujourd’hui, lorsqu’il dynamite les défenses adverses, il n’a plus rien d’un ourson.

Si vous avez des propositions, c’est le moment d’être créatif.

Amar’e Stoudemire : une défense

Très franchement, Stoudemire n’est pas ridicule en défense depuis le début de saison. Il fait des efforts et se concentre sur cette partie du jeu mais ce n’est pas encore totalement ça.

Comme il le dit lui-même : « Personne ne m’a appris à défendre durant ma carrière, » et c’est bien ça le problème car, au moment de ces déclarations, Stoudemire faisait allusion à ses premières années à Phoenix où son coach était un certain… Mike D’Antoni.

Dwyane Wade : un quatrième mousquetaire

LeBron James et Chris Bosh ne sont pas les seuls amis de Dwyane Wade à avoir accepté de jouer à ses côtés pour un salaire moindre, il en existe un troisième et celui-ci se nomme Udonis Haslem.

Gravement blessé au pied, Haslem ne devrait pas faire son retour avant les playoffs et nul ne doute que Dwyane Wade aimerait que celui qu’il considérait comme le véritable MVP des finales 2006 se remette sur pied au plus vite.

Russell Westbrook : un petit détail

Le meneur du Thunder a passé l’été à travailler son shoot à 3-points avec Derrick Rose et manifestement, il a raté un petit détail.

Tandis que Rose est passé de 26.7% à 41.7%, Westbrook ne décolle toujours pas et stagne à 26.5%.

De plus, son shoot à 5-7 mètres n’est pas beaucoup plus fiable puisqu’il affiche 38% de réussite. C’est dommage car il pourrait vraiment faire souffrir (encore plus) les défenses adverses s’il développait un shoot extérieur fiable.

Deron Williams : 10 points d’avance à chaque match

A neuf reprises, le Jazz s’est imposé après avoir été mené d’au moins 10 points dans un match. C’est la seule équipe de la NBA à avoir remonté autant de fois un tel déficit pour s’imposer.

Si la victoire a été plusieurs fois au rendez-vous, D-Will (qui pourrait aussi demander un surnom) risque de se fatiguer plus vite que prévu à force de courir après le score.

Mentions spéciales : Manu Ginobili, Dwight Howard, Amar’e Stoudemire, Dwyane Wade, Russell Westbrook.