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New York Knicks : de l’ombre à la lumière

« Nous n’en sommes qu’au début du processus de reconstruction, c’est la réalité. Honnêtement je ne sais pas si cette équipe de 2010 reflète réellement ce qu’on désirait à la base. Cela dit, les éléments apportés devraient améliorer la cohésion de l’effectif, nous verrons bien. »

Ces mots ont été prononcés par Donnie Walsh, l’actuel président des Knicks, quelques semaines avant le coup d’envoi de la saison 2010-2011. Comme si à New York on tentait un nouveau style de vie.

En même temps, le changement, les nouveaux départs, c’est un peu la marque de fabrique de la ville. Cette métropole où les choses les plus osées sont tentées. A défaut de réussir ou de subir un échec, l’activité ne peut être que permanente. Ceci dit, pour une fois, pourquoi pas oser quelque chose de simple ? Autrefois merveilles de la ville, hier véritables boulets, et si les Knickerbockers étaient de retour ?

La traversée du désert

Depuis 2001, les New York Knicks, c’est une apparition en playoffs (saison 2003-2004). Comment ridiculiser et mettre plus bas que terre une équipe, ne serait-ce qu’avec une seule statistique. Nul besoin de bilan, le bilan est nul. Pour les pauvres fans se rémémorant encore l’épopée de 1999 ou pour les plus anciens les nuits sensationnelles des 90’s, la franchise de la Big Apple est indissociable du monde du basket et tout particulièrement de la NBA. Exactement à l’image de la ville dans le monde.

Certes Walt Frazier ravive les souvenir d’une époque encore plus lointaine à chaque fois qu’il prend l’antenne, mais là ça commence sérieusement à dater. Les années 2000 auront donc été les souffre-douleur des Knicks, l’après Camby-Sprewell n’a probablement pas été géré au mieux dirons nous gentiment. Le déroulement ? Une avalanche de frasques et de mauvaises décisions. Avec facilité, les bêtises tournaient mieux que le ballon sur le parquet. On ne les citera pas toutes, bien évidemment, nous pensons à la santé de vos yeux. Pourtant ça ne nous empêchera pas d’évoquer au hasard, des noms comme Thomas, Dolan, Marbury ou encore Randolph. Sans oublier les dossiers de surpoids, de harcèlement sexuel pour Eddy Curry. D’ailleurs ce dernier et Thomas partagaient les mêmes stats dans ce domaine. En clair, New York c’était Sin City l’epace d’une décennie.

Walsh, l’entrepreneur visionnaire mais réaliste…

Le 2 avril 2008, changera sans nul doute une partie de l’histoire de la franchise. Donnie Walsh, président des Indiana Pacers à l’époque est nommé président des New York Knicks par l’actionnaire James Dolan. A partir de là, c’est toute la vision, la structure, la mentalité, le fonctionnement et milles et une autres manières de « jouer le jeu » qui ont changé et qui changent encore aujourd’hui. C’est le formatage d’un disque dur périmé par les virus, le dépoussiérage d’un vestiaire à l’agonie, le remplacement d’une ampoule grillée ! Les métaphores peuvent pleuvoir pendant des heures, c’est New York City et ce sont les Knicks. On parle de La Mecque du basket tout de même. Et même si dans le processus de reconstruction LeBron James n’est pas venu, c’est peut-être un mal pour un bien.

Soutenant Mike D’Antoni, Walsh depuis deux ans a eu le courage de tenir contre vents et marées avec pour seul objectif, aller au bout de cette idée aussi simpliste qu’acharnée : ramener les Knicks sur le droit chemin ! Au départ ce n’était pas gagné entre les salaires gonflés et les mouvements de joueurs à la pelle, cela a fait peur aux fans les plus durs mais les a aussi rassurés. Il fallait du changement, il fallait un nouveau départ, casser toutes les mauvaises habitudes. Malgré les moments de doutes, le président de la franchise ne s’est jamais découragé et à continuer à afficher la même sérénité qu’il affiche aujourd’hui. Pour l’homme qui avait eu le culot de sélectionner Reggie Miller devant la star locale de l’époque Steve Alford. Ce même culot a su dénicher des joueurs « oubliés » comme Tony Douglas, Wilson Chandler et plus récemment Landry Fields. C’est avec une technique de reconstruction basée sur le sérieux, l’application et le raisonnement que les Knicks sortent enfin la tête de l’eau. Les finances retrouvent le vert, et comme un symbole, le départ d’Eddy Curry bouclera un jour ou l’autre la fin d’une ère noire. Tous les fans ont maintenant envie de voir le kaléidoscope new-yorkais tourner et briller, les couleurs n’étaient franchement pas agréables ces derniers temps.

Un début de saison prometteur

Avec un bilan de 16-9 après la victoire contre Denver, les Knicks suivent le rythme de Dallas, Boston et Miami. 6ème de la conférence Est, à la même hauteur que Chicago et Atlanta, et juste derrière Miami et Orlando, New York tient le standing qui lui était donné en début de saison. Mais dans l’esprit, les Knicks nous ont pratiquement tous convaincus qu’ils faisaient mieux y compris ceux qui se moquaient de Stoudemire cet été.

On doutait de ses capacités de leader à Phoenix, il a au moins le mérite d’emmener avec lui ses coéquipiers new-yorkais, la preuve, Raymond Felton profite pleinement de jouer avec un All Star à ses côtés. Quand on y regarde de plus près, New York présente toutes les caractéristiques d’une équipe qui tourne bien, d’une équipe finalement et ironiquement, sans trop de pression. L’ancien meneur de Charlotte fait un début de saison hors norme avec encore 17 passes sur son dernier match, tandis que le All Star de l’équipe marche sur un nuage. Et puis autour du duo, on retrouve des hommes à tout faire, des gâchettes comme Gallinari ou Douglas, des défenseurs qui mouillent le maillot comme Fields, Turiaf ou Chandler. Une équipe qui vit autour d’une osmose symbolique, l’envie de gagner, l’envie de faire renaître toute une ville. Bien évidemment, personne ne doit s’enflammer, ce n’est qu’un début de saison, mais il vaut mieux partir un avec un bilan positif que négatif, cette logique implacable s’applique à New York également.

Boston et Miami comme adversaires cette semaine…

« I don’t want to manage expectations this year. I want production. »

Il semblerait bien que Donnie Walsh ait été entendu par le coaching staff et l’équipe dans son ensemble. Enfin, quand tout va bien, tout va vraiment bien. En effet, ces derniers jours les Knicks se retrouvaient non pas au milieu des rumeurs habituelles concernant Carmelo Anthony, mais plutôt O.J Mayo cette fois-ci et pour un échange quasi-immédiat. Forcément l’enthousiasme va décupler dans les jours qui viennent. On s’abstiendra juste de la remarque suivante.

Certes, c’est très bien d’avoir de l’ambition, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut déséquilibrer un système encore fragile. New York est reparti sur des bases neuves et ce n’est certainement pas le moment de marcher sur les traces des gros noms et des gros chèques. Il ya une réalité qui prend place sur le terrain. La situation est très délicate à gérer, mais Donnie Walsh a déjà démontré son talent devant l’adversité, on ne doute pas qu’il saura prendre les bonnes décisions pour sa franchise.

En attendant, il faut préparer la réception de Boston mercredi et Miami vendredi. Avec le sentiment de ne pas ressentir une pression particulière, difficile à New York c’est sûr, mais pas impossible.

Espérons juste pour eux que l’épisode avec James ne risque pas de casser l’ambiance, psychologiquement parlant, Cleveland peut en témoigner.

Alors, il dit vrai Amar’e ?


Crédit photo : Thomas Savoja pour Basket USA

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Par Alex
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