Un match à Sacramento et un match à Las Vegas : voilà le programme que les Lakers avaient donné à Josh Hart avant le début des Summer League. Mais l’arrière en voulait plus et il a fait le forcing auprès de ses dirigeants pour continuer à jouer.
« Je leur ai dit avant de partir en vacances que je voulais jouer chaque match et après le deuxième, je leur ai dit ‘je peux jouer le troisième’. Et après ça j’ai bien joué » raconte-t-il au Silver Screen and Roll. « Je dois remercier Magic (Johnson), RP (Rob Pelinka) et Luke (Walton) de me laisser jouer et me battre. »
Une façon d’envoyer un message au front office mais aussi à ses coéquipiers et aux fans de la franchise.
« J’ai parlé à Luke et Rob, et je leur ai dit que je voulais me battre. On bâtit une culture de la gagne, je suis un des plus jeunes joueurs de l’effectif, donc si on veut vraiment façonner ça, le pire truc à faire pour moi c’est de venir jouer un match et dire ‘c’est bon, c’est fini pour moi’. »
D’autant qu’il s’éclate sur le parquet : l’ancien de Villanova est le meilleur marqueur de la ligue de Las Vegas après six matchs, avec 24.2 points à 47% aux tirs et les Lakers sont en finale. « Je ne suis pas trop bon pour la Summer League ou quoi que ce soit. Je suis un gamin qui veut jouer au basket, un gamin qui a beaucoup à prouver, et c’est comme ça que je veux le montrer » confiait-il hier. Quelques heures plus tard, il plantait 37 points dans la victoire face à Cleveland.
« C’est un champion, un gagnant, un des gars les plus compétitifs que je connaisse » assure son entraîneur de Summer League, Miles Simon. « C’est un gars que tu veux voir rester dans ta franchise pour longtemps quand tu vois ces valeurs. Pas seulement au niveau du basket, mais parce qu’il rend les autres meilleurs en les obligeant à se surpasser. »