Deux mois que les fans de Chicago attendaient ça. Ils auraient pu attendre un jour de plus…
Malgré le retour de Carlos Boozer, les Bulls se font dominer outrageusement à domicile par Orlando. L’addition est salée (107-78). Et la route est encore longue pour l’intégration de l’ancien Jazz.
Le 2 octobre dernier, Carlos Boozer, l’armoire à glace nouvellement recrutée par les Bulls, Lagaffe à ses heures perdues, se fracturait salement le cinquième métatarse de la main droite. Et puis hier soir, il effectuait son grand retour dans la rotation de Thibodeau. Sa présence allait probablement redonner de l’allant au secteur intérieur de Chi-Town.
Et bien on a vu l’effet totalement inverse. Sans réaction au début de match, timorés en attaque, et littéralement mangés dans la peinture, les Bulls sont apparus complètement déboussolés par le retour au jeu de leur All Star, titulaire. Seuls Noah, Rose et Gibson ont réussi à atteindre la barre des dix points. Bien maigre pour prétendre déranger les actuels épouvantails de l’Est.
Dwight Howard étouffe Joakim Noah (0 rebond!!!)
Car Orlando tourne au super en ce moment. La consigne était de contrôler la peinture, ce fut fait. Et avec autorité. 44 rebonds contre 21 pour Chicago. Un + 14 pour les points en seconde chance (après rebond offensif) – 27-13. Et un différentiel de + 20 pour les points dans la raquette (46-26). N’en jetez plus, Orlando fait un récital de basket.
Menant déjà de 25 points durant la première mi-temps, le match était plié aux retours des vestiaires avec un 33-15 rédhibitoire dans le second quart (61 à 37 à la pause). Jameer Nelson menait la barque en bon amiral avec ses 24 points et 9 rebonds. Carter dépassait lui John Stockton dans la liste des scoreurs all time de la ligue avec ses 22 points en soirée, et ses 19,714 points en douze ans de carrière. Et Brandon Bass, le ramasse miettes golgotesque, transformait 8 shoots en 17 points.
La foule de l’United Center hua et eut raison. Le match se terminait dans un long garbage time. Ni le virus qui faisait vomir Pietrus dans les couloirs du stade, ni la blessure de Lewis au genou durant le troisième quart ne changeait la donne. Et Thibodeau ne se cachait pas d’une performance décevante de la part de ses joueurs.
« Nous ne devons pas nous trouver d’excuses. Notre début de match nous a entraînés vers notre perte. Nous leur avons laissé trop de possibilités de marquer en secondes chances. »
Même son de cloche pour Boozer :
« On s’est fait battre, et dans les grandes largeurs. Je pense que notre équipe est meilleure que ce qu’elle a montré ce soir. Il faut qu’on aille de l’avant. »
Pour Van Gundy, généralement peu avare de compliments, c’était une soirée délicieuse en tous points. Il ne boudait pas son plaisir en fin de match :
« Pour beaucoup de raisons, je pense que ce soir, c’était notre meilleur match de la saison. Et une parmi d’autres était que l’on devait battre la meilleure équipe aux rebonds, et on a dominé sous les panneaux. Nous sommes aussi une équipe forte aux rebonds. »
Orlando pointe donc à 14 victoires pour 4 défaites et devient du même coup leader à égalité avec Boston de la conférence Est. Chicago est plus à la peine avec un bilan de 9-7 en quatrième position.
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