Parce qu’ils sont désormais copiés dans le jeu et l’amoncellement de stars, les Warriors ont besoin d’avoir un ou deux coups d’avance, et le patron n’entend pas rester les bras croisés cet été. Les Rockets les ont poussés dans leurs derniers retranchements, et il s’en est fallu de très peu, peut-être une blessure, pour que Golden State ne transpire encore davantage…
« Les gens essaient toujours de copier ceux qui gagnent » rappelle Joe Lacob à ESPN. « Ça peut ou pas ne pas être la bonne chose à faire car les choses évoluent toujours. Je pense qu’il faut chaque année ré-évaluer la situation et voir ce qu’on souhaite faire pour l’avenir. »
« Je me suis senti vraiment persécuté par les autres propriétaires »
La priorité, c’est de s’appuyer sur le groupe actuel, tout en comblant ses quelques manques. L’an passé, la franchise avait eu du nez en lâchant 3.5 millions de dollars pour récupérer Jordan Bell, ou en allant chercher Nick Young.
« On espère prendre les bonnes décisions. Pas toujours. Mais je pense que l’histoire prouve qu’on prend de bonnes décisions » explique le propriétaire, qui rappelle que ces décisions peuvent aussi faire grincer des dents. « Après avoir récupéré Kevin, la réunion avec les propriétaires fut difficile. Je me suis senti vraiment persécuté par les autres propriétaires. Mais on ne peut pas s’en préoccuper. Notre boulot, c’est de gagner. Notre boulot, c’est de faire ce qu’il y a de mieux pour nos fans, nos partenaires et la franchise. »
Cet été, les Warriors ne se positionneront pas sur LeBron James ou Paul George, mais il faudra négocier le nouveau contrat de Kevin Durant, apporter du sang neuf, mais aussi anticiper l’été suivant…
« Toutes les bonnes choses coûtent cher… On va essayer cet été de prolonger Klay et Draymond. Ils ont gagné le droit de faire ce qu’ils ont envie, et peut-être qu’ils veulent attendre d’être free agent. Je ne peux pas le maîtriser, mais on fera le maximum pour les garder. »
Ce qui signifie que, cet été, les dirigeants n’hésiteront pas à casser leur tirelire et à payer la « luxury tax ».
« On l’a prouvé : si on estime qu’on se bat pour le titre, on sera dans la luxury tax. Personne ne souhaite l’être, mais on s’y attend. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’on va se réunir, faire notre planning sur la manière d’améliorer l’équipe à l’avenir, et ça pourrait partir dans des voies différentes. »