Les Spurs peuvent remercier Tim Duncan

L’histoire retiendra que c’est sur un dunk de Tim Duncan, à 5 secondes de la sirène, que Gregg Popovich a décroché la 700e victoire de sa carrière. Un succès laborieux (100-99), acquis dans la douleur (Matt Bonner s’est fracturé l’annulaire droit) et aux forceps (Indiana menait de 13 points dans le money time), mais tant que « Dream Tim » jouera comme ça, les Spurs parviendront à s’en sortir face à des adversaires modestes.

Car on se demande bien où serait San Antonio sans lui ? A 10 secondes de la fin, c’est lui qui s’arrache au rebond pour récupérer un raté de T.J. Ford. C’est lui qui shoote pour la gagne, mais Roy Hibbert le contre. Mais c’est encore Duncan qui récupère la balle et la dunke.

« Je voulais assurer en tirant avec la planche mais Hibbert a très bien défendu. Après, j’ai eu de la chance que la balle revienne vers moi. » raconte Duncan, auteur de 19 pts, 16 rbds et 3 cts.

Auteur de 20 pts, 7 rbds et 6 cts, Hibbert s’en veut.

« Je l’ai contré mais il est revenu une nouvelle fois. J’aurais dû faire un effort supplémentaire pour le contrer à nouveau mais j’étais déséquilibré. Je m’en veux aussi sur l’action précédente sur le tir de T.J. Si j’avais pris le rebond, le match était plié ».

Le mot de la fin pour Gregg Popovich :

« Tim est notre joueur le plus régulier depuis le début de saison. Il est vraiment fantastique ».