Après quatre ans en tant que coach/président, Stan Van Gundy quitte donc les Pistons. Comme Doc Rivers chez les Clippers, il était pourtant prêt à abandonner son rôle de dirigeant pour se concentrer sur le banc de touche, et ainsi aller jusqu’au bout de son contrat de cinq ans, mais les deux camps n’ont pas réussi à se mettre d’accord.
« Nous avons parlé de beaucoup de choses mais l’essentiel, c’était qu’on avait gagné 37 et 39 matchs (ces deux dernières saisons) et qu’on a raté les playoffs deux fois », confirme SVG. « On peut parler de beaucoup de choses mais si on fait les playoffs, on ne parle pas de tout ça et on avance. Nous n’avons simplement pas gagné assez de matchs. Au bout du compte, j’étais prêt à n’assumer qu’un seul rôle et à abandonner mon poste de dirigeant pour rester simplement coach. Je ne me suis pas battu pour tout garder. J’étais plus que prêt à rester dans un seul rôle. »
Sans doute que des considérations salariales ont joué, tout comme le sentiment que le club devait changer de cap.
« Nous avons décidé qu’un changement était nécessaire pour faire passer notre organisation au niveau supérieur », estime le propriétaire, Tom Gores, dans un communiqué. « C’est une décision très difficile et elle n’a pas été prise à la légère. Je suis reconnaissant envers Stan pour tout ce qu’il a fait pour les Pistons et la ville de Detroit. Il a reconstruit la culture de notre équipe, a réinstallé une attitude de la gagne et une éthique de travail, et nous a emmenés en playoffs il y a deux ans. Il était à fond depuis le premier jour pour avoir un impact positif sur la franchise et la communauté. Mais ces deux dernières saisons, notre équipe n’a pas progressé et nous avons décidé qu’un changement était nécessaire pour retrouver de l’élan. »
Après Doc Rivers, qui avait perdu ses fonctions de président des Clippers l’an passé, et Mike Budenholzer, qui a quitté les Hawks, Stan Van Gundy est en tout cas le dernier exemple de ces coachs/présidents qui avaient fleuri ces dernières saisons, plusieurs franchises souhaitant imiter les Spurs et Gregg Popovich en donnant les pleins pouvoirs sportifs à un seul homme.
Seul résiste Tom Thibodeau, qui conserve toujours ses fonctions de coach/président chez les Wolves.