Avec un seul sweep et deux séries qui se sont terminées sur un Game 7, le premier tour des playoffs a été bien plus équilibré que la saison passée, et la réforme des phases finales pour équilibrer l’ensemble n’est clairement pas d’actualité. Au-delà des problèmes de logistique (transports, fatigue…), beaucoup estiment qu’il ne faut pas toucher à l’essence même de la NBA : l’opposition entre deux conférences. C’est le cas d’Alvin Gentry, le coach des Pelicans.
« Ce serait trop compliqué car le calendrier n’est pas équilibré » rappelle-t-il sur ESPN. « Je ne vois pas comment on peut désigner les seize meilleures équipes si le calendrier n’est pas le même pour tout le monde. Je pense simplement que c’est vraiment difficile à faire. Le format actuel fonctionne depuis 75 ans, et je pense que c’est bien. »
Pour l’ancien assistant des Warriors, la domination actuelle de l’Ouest fait partie des cycles de la NBA : « A une époque, l’Est dominait tellement l’Ouest… Je pense qu’on a un super sport, et je me demande si on a vraiment besoin de bidouiller tout ça. Ça marche comme ça, et c’est bien. »
Il en profite pour rappeler que les Pelicans sont géographiquement dans une position compliquée puisqu’ils sont plus à l’Est qu’à l’Ouest, et ils pourraient être les premiers à se plaindre du calendrier et des voyages. A titre d’exemple, il y a 3 600 km entre la Nouvelle Orléans et Oakland !
« Evidemment, on voyage beaucoup car on est à l’Ouest. Je fais souvent la blague car on n’est même pas à l’Ouest du Mississippi… Ce qui donne de longs voyages pour nous, mais ça fait partie du jeu. Je préfère effectuer de longs voyages que d’être en vacances à Cancun… »