Dans une semaine, Golden State et La Nouvelle-Orléans pourraient de nouveau croiser le fer lors du premier tour des playoffs. Avec une dernière semaine de saison régulière qui regorge de face à face de ce genre, nous sommes allés demander aux protagonistes des deux équipes quels sont les avantages et les inconvénients de jouer votre adversaire du premier tour quelques jours seulement avant le début des playoffs.
Pour Steve Kerr, il faut réussir à prendre du recul pour saisir l’ambivalence d’une telle situation.
« C’est une situation intéressante car, dans un sens, vous ne voulez pas dévoiler vos options mais de l’autre, vous voulez tirer les enseignements d’un match contre un adversaire potentiel, » explique-t-il.
Son homologue ne possède toutefois pas le luxe de se poser la question. À la lutte pour accrocher une place dans les huit premières équipes de la conférence Ouest, Alvin Gentry et les Pelicans voient les choses sous un spectre différent.
« J’adorerais jouer Golden State car ça voudrait dire que nous sommes en playoffs, » ironise-t-il. « Quand vous voyez que Denver est maintenant à égalité pour la huitième place et que tout est susceptible de changer chaque jour… Peu importe qui vous jouez, et je pense que les Warriors et les Rockets vous diront la même chose, votre premier tour sera compliqué. »
« Je pense qu’on va avoir droit à de super playoffs »
Du côté des joueurs, les avis sont partagés et ils collent à leurs différentes personnalités. Si Kevin Durant n’a pas de préférence sur son adversaire du premier tour, Draymond Green décrit lui en détails les avantages certains de jouer une équipe comme les Pelicans avant de potentiellement les retrouver en playoffs.
« En tant que fan, c’est génial, en tant que joueur… on aimerait plutôt savoir qui on va jouer, surtout avec seulement deux, trois matchs à jouer, » concède Kevin Durant. « C’est la beauté de la NBA, de la conférence Ouest, et je pense qu’on va avoir droit à de super playoffs. Peu importe qui on joue, on sera prêt. »
À l’instar de son coéquipier, Draymond Green s’intéresse de près au classement de sa conférence et il est incollable sur les écarts et les scénarios en cas d’égalité. Quand il s’agit des Pelicans, il apprécie cependant de pouvoir découvrir une équipe nouvelle depuis la blessure de DeMarcus Cousins.
« Je pense que c’est une bonne opportunité car c’est une équipe complètement différente sans DeMarcus. Leur style de jeu n’a plus rien à voir, » explique-t-il. « En les jouant maintenant, on peut avoir une meilleure idée de leur tendances, des systèmes qu’ils aiment jouer. Et puis certains de leurs joueurs jouent avec une toute autre confiance donc pouvoir ressentir tout ça est une bonne chose si on croise leur route pendant les playoffs. »
Propos recueillis à Oakland