À l’issue de la saison 1993-1994, Hakeem Olajuwon et les Rockets terminaient avec 58 victoires au compteur. Avant d’être sacrés champions NBA quelques semaines plus tard. Cette nuit, les Rockets de James Harden ont effacé ce record de franchise en remportant un 59e succès devant les Pelicans (114-91). Dans ce qui pourrait être une affiche de 1er tour, Houston, bien que privé de Chris Paul, a rapidement et largement pris les devants avec son tandem habituel Harden (27 pts, 8 pds mais 9 bps) – Clint Capela (18 pts, 16 rbds et 6 cts). En face, son équipe menée de 27 points dès la pause, Anthony Davis (25 pts, 8 rbds) a été globalement esseulé.
Les Pelicans arrivent diminués dans le Texas. Pas de Rajon Rondo (poignet), ni Nikola Mirotic (hanche). Pas non plus d’Emeka Okafor dans le cinq (il rentera dans le garbage time). Alvin Gentry préfère aligner un cinq très small ball autour d’Anthony Davis. Ce cinq-ci rentre particulièrement mal dans le match. Du moins, on se demande à quel moment les Pelicans comptent le démarrer. Comme ses shooteurs, Davis est maladroit et certains joueurs ne semblent pas du tout à l’aise dans leurs baskets, à l’image de Jrue Holiday. Ian Clark parvient même à se mettre tout seul à terre sur son propre cross…
Côté Houston, ça déroule. Davis ne sait pas lui non plus sur qui défendre entre Harden et Capela sur le pick. Alors les deux hommes se régalent en passant un 17-4 pour démarrer. L’écart continue d’enfler dans le second acte car Eric Gordon et Ryan Anderson plantent de loin (35-16), tandis que Joe Johnson apporte son écot dans le jeu posté. Lorsque Davis ne parvient pas à sortir quelques contres, la défense de NOLA est beaucoup trop permissive. Car Houston parvient à accéder au cercle en transition après même avoir encaissé un panier. Le duel « AD » – Capela prend une autre dimension lorsque le Rocket contre de nouveau le Pel, mais ce dernier récupère la grappe et le postérise assez violemment (à voir dans le top 10 on imagine) !
Liggins empêche Harden… de faire son lacet, la sanction est directe !
S’en suit une séquence terrible. Alors que James Harden semble vouloir ajuster ses lacets en plein jeu, le vaillant DeAndre Liggins, qui tente de défendre sur lui, lui met un « stop » au niveau de la chaussure. Une très mauvaise idée. Car pour se venger, le barbu lui envoie coup sur coup deux tirs, à 8 puis 9 mètres dans les dents ! Pourquoi DeAndre, pourquoi ? Après 24 minutes, NOLA a la tête sous l’eau (64-37). Pourtant Houston, qui s’ennuie sans doute jusqu’ici, décide de s’endormir complétement à l’entame de la seconde période. Grâce à la montée en puissance de Davis et quelques floaters de Moore, les Pelicans réduisent l’écart (72-58).
Houston n’inscrit que 2 points dans les 4 premières minutes. Ce gros coup de moins bien, sans plus aucun rythme, se termine enfin quand Harden et Johnson remettent de l’ordre derrière l’arc (80-61). Holiday poursuit son chemin de croix et Capela sa block party en atteignant son record en carrière dans le secteur. L’écart flirte de nouveau avec les 30 points avec les remplaçants Texans. Davis ne revient pas en jeu. Large victoire des Rockets (59 v – 14 d) qui accueillent les modestes Hawks la nuit prochaine, pour possiblement atteindre la barre des 60 victoires. Les Pelicans (43 v – 31 d) devront montrer un autre visage mardi face à Portland, dans un gros duel du top 8.