Sans Jimmy Butler, les Wolves naviguent un peu à vue. Après deux victoires face à des adversaires « faciles » en Chicago et Sacramento, Minnesota s’est planté face à Portland et Utah, deux candidats aux playoffs et deux concurrents directs !
Pour Andrew Wiggins et Karl-Anthony Towns, il s’agit désormais de se retrousser les manches et de mettre en pratique les préceptes enseignés par Tom Thibodeau.
« On essaie de travailler sérieusement, pour construire les bonnes habitudes, mais on travaille toujours avec un objectif en vue. Et maintenant, l’équipe est en train de bien prendre conscience de l’importance de chaque détail », détaille le coach sur le site des Wolves. « Que ce soit une session vidéo, une répétition, un exercice, peu importe ce qu’on fait, il faut être impliqué à fond. »
À défaut de jimmy Butler, Taj Gibson est toujours là pour jouer les sages du vestiaire. Fidèle soldat de Thibs, l’intérieur vétéran est un bon relais de son coach auprès de ses jeunes coéquipiers.
« On ne peut pas se concentrer vraiment sur les duels, il faut se concentrer sur soi et essayer de réunir ses coéquipiers. Parce qu’en fin de compte, on sait bien que les joueurs NBA sont de bons joueurs. Tout ceux qui sont arrivés là y sont pour une raison. Mais ensuite, il s’agit de gérer les détails. »
« Il faut toujours avoir sa garde haute »
Ne vous étonnez donc pas de voir l’intensité de Thibodeau sur le bord du terrain. Pris en flagrant délit d’insulte récemment face au Jazz, le technicien des Wolves a même souvent la main droite tremblante quand il hurle ses instructions.
« Ça peut être un bon écran retard sur un lancer, une balle qui traîne, un passage en force, on ne sait pas quelle action ça sera. Et ça peut arriver n’importe quand pendant le match. Il faut toujours avoir sa garde haute. »
À ce moment de l’année, et plus encore en playoffs, les jeunes Wolves doivent serrer les rangs et suivre les recommandations.
« Ton adversaire va savoir tout ce que tu veux faire, et tu vas savoir tout ce qu’il veut faire. La différence se fera donc sur les fondamentaux : est-ce que tu peux exécuter sous pression ? Peux-tu imposer ta volonté ? »
Pour le moment, le bilan est donc partagé à 2 victoires et 2 défaites sans le chef de meute, Jimmy Butler.
« Thibs a été très patient, très ouvert dans sa communication », conclut Taj Gibson. « Il enseigne chaque action, explique bien les choses et il essaye de nous coacher, c’est bien pour nous. »
C’est bien, certes… Mais après 14 ans de disette, les Wolves veulent les playoffs et il leur faudra passer par un vrai parcours du combattant dans les 15 jours à venir. Jugez plutôt leur calendrier à venir :
- 8 mars : réception de Boston
- 11 mars : réception de Golden State
- 13 mars : déplacement à Washington
- 17 mars : déplacement à San Antonio
- 20 mars : déplacement à Houston
Ensuite, ce sera plus relax avec trois des quatre matches suivants face aux Knicks, les Grizzlies et les Mavs. Mais d’ici là, les Wolves pourraient se retrouver dans une position très inconfortable.