Avec leur défaite cette nuit à Cleveland, les Pistons viennent-ils définitivement de dire adieux aux playoffs ? Mathématiquement non, bien sûr. Mais leurs chances s’amenuisent un peu plus après chaque défaite. Et elles sont nombreuses en ce moment : 6 sur les 7 derniers matches, et même 9 sur les 11 derniers. Cinq victoires les séparent aujourd’hui de Milwaukee et du 8e spot.
Mais malgré la dynamique actuelle et les 18 matches restants, Stan Van Gundy refuse de se laisser abattre.
« La dynamique peut changer et elle peut changer rapidement, du jour au lendemain », rappelle à juste titre le coach après la défaite de l’Ohio. « Je l’ai vu, je l’ai coaché. Le problème est qu’il se fait tard, donc ça doit arriver maintenant. Nous devons obtenir des victoires et le faire maintenant, ai-je confiance que nous pouvons le faire ? Absolument. »
« SVG » dit vrai. Son équipe n’a plus vraiment le temps de laisser des matchs en cours de route. Le souci est que les Pistons ont pris pas mal de roustes ces derniers temps et qu’ils n’ont pas été en mesure de battre des adversaires a priori à leur portée (Atlanta, Orlando et Charlotte).
Mais comme le dit Stan Van Gundy, il a déjà connu une situation similaire où son équipe était très mal embarquée, avant d’inverser la courbe des résultats pour finir en trombe. C’était lors de la saison 2003-2004 quand il était à la tête du Heat, pour sa première saison en tant que head coach.
Cette année-là, Lamar Odom, Eddie Jones et un rookie, un certain Dwyane Wade, avaient démarré avec un bilan médiocre de 25 victoires pour 36 défaites. Avant de gagner 17 des 21 matches restants, pour s’inviter en playoffs et même arracher l’avantage du terrain au premier tour (42-40) ! Miami avait même passé ce premier tour avant d’échouer face aux Pacers.
Bis repetita avec cette équipe dont le calendrier s’annonce costaud jusqu’à la fin de la saison ?
« Il est facile de baisser la tête dans ces situations quand tu perds et que tu ne rentres pas tes tirs, note Anthony Tolliver. « J’essaie de continuer d’encourager les autres, garder la tête haute et continuer à me battre. C’est tout ce qu’on peut faire. Ce n’est pas comme si chaque joueur sur le parquet essayait de rater. »