Dwyane Wade : « Pat Riley soulèverait des montagnes pour moi »

Très ému lundi d’apprendre qu’un des lycéens abattus le 14 février dernier était enterré avec son maillot du Heat sur le dos, Dwyane Wade n’oubliera pas non plus les funérailles de son agent Henry Thomas. C’est à cet enterrement que l’ancien arrière All-Star a enterré la hache de guerre avec Pat Riley, ouvrant ainsi la porte à un retour à Miami.

« Je pense que j’étais un peu déprimé lors des deux derniers jours à Cleveland, et ça m’a clairement donné un petit coup de fouet » raconte-t-il à Yahoo! Sports. « Je n’avais jamais perdu quelqu’un d’aussi proche, et ça m’a clairement pris un peu de temps à surmonter. Mais revenir ici m’a en quelque sorte aidé. Etre dans cet environnement, dans ma zone de confort avec des gens que j’aime et qui m’aiment. C’était un moment triste. »

Comme un fils dans les bras de son père

Cette étreinte avec Pat Riley semble l’avoir beaucoup marqué.

« Ça paraît banal, mais c’est comme lorsqu’on est gamin et qu’on a simplement besoin d’être dans les bras de son père. Le fait qu’il vienne à l’enterrement de mon agent, à un moment très difficile pour Udonis et moi (qui partageaient le même agent), signifiait beaucoup pour moi. Le simple fait de se prendre dans les bras signifiait beaucoup pour moi. On sait que le business peut être un obstacle. Je le comprends. J’avais décidé de partir, mais je sais qu’un gars comme Riley soulèverait des montagnes pour moi. Et cette franchise aussi. Je pense que ça a joué un rôle important dans le transfert qui est arrivé. »

En revanche, Dwyane Wade n’a aucun regret d’être allé voir ailleurs, à Chicago puis Cleveland. Pour lui, c’est ce qu’on appelle tout simplement une « expérience de la vie ». Ce genre de moments où l’on apprend beaucoup sur soi, et où l’on prend vraiment conscience de ce qui compte dans sa vie.

« Rejoindre d’autres équipes était quelque chose dont j’avais besoin personnellement, mais vous découvrez qu’il vous manque certaines choses qui vous ont aidé à devenir le joueur que vous êtes. Beaucoup de choses me manquaient. On parle de la culture. On parle des responsabilités. De structure. C’est un tout, et ça me manquait parce que même si j’avais un petit plus de liberté d’un point de vue basket, il me manquait tout ce qui avait fait ma réussite. »