Les Celtics ont bien rechargé les batteries pendant le All-Star Break

Arrivés sur les rotules au All-Star Break, les Celtics avaient de quoi cogiter pendant leur semaine de vacances avec quatre défaites en cinq matchs, neuf en quinze sorties, et une première place de la conférence Est laissée aux Raptors.

Mais comme prévu, cette période a fait le plus grand bien aux coéquipiers de Kyrie Irving, qui viennent d’enchaîner trois victoires en quatre jours. Avec deux facteurs déterminants : « notre niveau de concentration » comme l’indique le meneur de jeu, mais également le fait « de retrouver tout le monde ». Sous-entendu Marcus Smart, dont l’absence s’était clairement fait ressentir avant le break. « On a utilisé cette pause pour retrouver notre forme, nos esprits, afin d’être concentrés et prêts pour ce qui arrive », soit une vingtaine de matchs de saison régulière et une grosse campagne de playoffs en perspective.

Certes, Boston avait les adversaires parfaits pour se relancer – Detroit, New York et Memphis – mais la formation a clairement retrouvé de l’allant des deux côtés du terrain, une belle circulation de balle (25 passes en moyenne sur les trois matchs), et une super second unit contre les Pistons puis hier soir à Memphis.

Gros test à Houston ce week-end

« Tout le monde a besoin d’un break » abonde Marcus Morris. « Vous voyez ce que je veux dire ? Il ne s’agit pas forcément de basket, mais de l’aspect mental. Ça permet de voir la famille, de ne pas penser au basket tout le temps. Les gens ne voient pas ce côté-là. Ça vous affecte. Match après match, des voyages, des hôtels différents… ça vous affecte. Surtout chez les jeunes, je pense que cette pause est très bénéfique. Ça permet de prendre une respiration et de repartir de l’avant pour les playoffs. »

Pas que chez les jeunes visiblement, puisque l’ancien Piston compile un ratio de +36 en trois matchs, le meilleur de l’équipe devant le très précieux Daniel Theis (+26) et l’inévitable « Uncle Drew », leader par l’exemple avec un +33 et des choix toujours opportuns. Ses 11 points de suite pour lâcher New York ou ses 25 points en autant de minutes hier en témoignent.

« Pour créer le jeu, je dois être agressif dans plusieurs zones » affirme-t-il. « J’ai joué la sécurité toute ma carrière, en m’appuyant sur le pick-and-roll et les 3-points. Dans notre attaque, je peux sortir des écrans pour shooter, je dois juste rentrer mes tirs. Et quand je le fais, les défenses sont plus alertes, ce qui crée des opportunités pour mes coéquipiers. Je fais les deux en essayant d’avoir la bonne lecture à chaque action. »

Reste à reproduire tout cela contre une grosse écurie : ça tombe bien, les Celtes se déplacent à Houston samedi soir.