Pour compenser l’absence de Cousins, Anthony Davis s’est mis en mode Westbrook

Outre le fait qu’elle prive DeMarcus Cousins de playoffs, lui qui n’a toujours pas connu cette ivresse depuis le début de sa carrière, sa blessure a bouleversé la saison des Pelicans.

Solidement installés dans le Top 8 de la conférence Ouest, les Pelicans vont devoir désormais lutter jusqu’au bout pour conserver leur 8e place, convoitée par les Clippers et le Jazz. Forcément, pour Anthony Davis, c’est une situation amère.

« On aurait pu aller loin en playoffs. En finale. Personne ne peut vraiment nous arrêter, nous les grands », affirme l’intérieur All-Star à ESPN. « Rajon Rondo le dit : ‘On possède les deux meilleurs intérieurs. Je sais ce qu’il faut pour gagner un titre : on l’a’. »

« Un peu la mentalité de Russell Westbrook quand Kevin Durant est parti »

Ou « l’avait », plutôt. Mais tout n’est pas perdu puisqu’Anthony Davis a maintenu New Orleans avec 4 victoires en 9 matches sans « DMC ». Ce n’est pas un superbe bilan certes, mais il ne ménage pas ses efforts.

« Quand il s’est blessé, tout est revenu sur moi. J’ai le poids du monde sur les épaules. Il faut porter l’équipe, marquer presque 40 points chaque soir, pour se donner une chance. C’est un peu la mentalité de Russell Westbrook quand Kevin Durant est parti. Russell a parfois shooté 40 fois, il a tout fait pour son équipe. Je suis dans la même approche. »

Avec 31.3 points, 12.2 rebonds, 2.2 interceptions et 2.1 contres de moyenne sur ces 9 matches, difficile de reprocher grand-chose à Anthony Davis. Mais même si les performances du MVP du All-Star Game 2017 suffissent pour accrocher un premier tour de playoffs, l’intérieur restera probablement frustré.

« J’ai déjà connu les playoffs, et personne n’en parle. On peut faire plus. On doit faire plus. Le basket est un sport de dynamiques, et ça pourrait être notre tour. On ne sait pas et il faut jouer pour savoir. »

Attention tout de même, quantité de joueurs ont insisté dans des franchises en pensant que c’était peut-être leur tour…

« On y pense car on se demande si on suit la même route. Mais, encore une fois, on peut penser que cette année, c’est peut-être la bonne. Donc il faut prendre année après année. »