Le trio Rondo-KG-Pierce vient à bout des Knicks

C’est dans un TD Garden en ébullition que les Celtics tentaient de faire oublier leur mauvaise performance contre les Cavs deux jours plus tôt, et ce contre les Knicks de New-York, fraichement vainqueurs de Toronto.
Leur affrontement lors de la présaison fut assez épique, avec un shoot de Paul Pierce à 8 secondes de la fin pour donner la victoire aux Celtics, tandis qu’en face, Amar’e Stoudemire (30 pts) profitait bien de l’exclusion rapide pour double technique de Kevin Garnett.
Cette fois-ci, c’est aussi serré, et c’est Rajon Rondo (24 pds et un triple double) qui va éclabousser de toute sa classe la partie.

Première mi-temps

Comme face aux Cavs, les Celtics débutent sans réels mouvements offensifs, se contentant de shoots en première intention voire forcés. Mais, sans faire injure aux courageux Cavaliers, les Knicks disposent d’un talent offensif supérieur et infligent, sous l’impulsion de Raymond Felton, un 15-6 aux hommes du Massachussets, qui paraissent endormis, ne résistant qu’à travers 2 malheureux mouvements de Kevin Garnett.
Mais comme on ne le répète jamais assez, c’est par la défense que les victoires arrivent, et grâce à de jolis stops défensifs, les Celtics ont repris confiance en eux et en faisant preuve d’agressivité, sont repassés devant grâce à un 14-1 obtenus par les titulaires des C’s.
C’est le banc des Celtics, emmenés une nouvelle fois par Glen Davis, plus que jamais indispensable, qui se charge de finir le boulot lors du premier quart-temps qui se solde par un 27-20 en faveur des Verts.

Le prix de la technique la plus insensé pour Wilson Chandler

Mais dès le début du second quart temps, le banc des Knicks, sous l’impulsion de Ronny Turiaf, comblent l’écart dès le début et les Celtics, perturbés par les 2 fautes de KG et la non présence de Jermaine O’Neal (blessure au genou) se retrouvent vite débordés et ne peuvent maintenir l’écart.
A noter la technique ridicule du soir pour Wilson Chandler qui aura le malheur de frapper dans ses mains une fois son shoot loupé… Dur.
Néanmoins, cela n’empêche en rien les Knicks d’infliger un douloureux 18-8 en une moitié de quart temps, qui permet aux joueurs de la Big Apple de passer devant 38-35.
C’est à ce moment que Doc relance tous ses titulaires qui font enfin preuve d’un peu de sérieux et repassent devant les Knicks d’un Raymond Felton visiblement agacé d’effectuer plein de pénétrations non suivies par ses partenaires.
Finalement, à la mi temps, ce sont Paul Pierce ( 12pts 6 rebonds) et Kevin Garnett ( 10pts 5 rebonds ) qui auront raison de Stoud et Chandler, 21 pts à deux, puisque le score à la pause est de 50-46.

Deuxième mi-temps

Les Celtics débutent la seconde mi temps de manière plus agressive et plus sérieuse, en témoignent les 15 passes de Rondo à ce moment du match qui prouvent que le jeu collectif des C’s est réellement ce qui fait la différence. Ainsi, l’écart tend à augmenter jusqu’à 9 pts, avant que les Knicks resserrent leur défense, et provoquent les 3ème et 4ème faute de Shaq et KG, qui se voient obligés de défendre plus « gentiment ».

Heureusement, ils peuvent compter sur Glen Davis qui avec son 5/6 aux shoots va aider Boston à rester devant et à masquer les faiblesses de l’équipe, notamment un Ray Allen inexistant. Mais comme souvent, c’est lorsqu’un Celtic se jette sur un ballon perdu, en l’occurrence Big Baby, que l’équipe va se ressaisir et retrouver un peu du fameux « Celtic Spirit » !
Malgré un très bon boulot de Wilson Chandler, 17 pts à son compteur, les Celtics disposent d’une équipe plus soudée, où chacun connait encore mieux son rôle que par le passé. Ainsi, 17 passes (!) de Rondo couplées aux 13 pts de Davis ont fait la différence dans cette fin de quart temps et permettent à Boston de mener 79-72 dans un match qu’ils maitrisent de bout en bout.

Comme l’indique Doc Rivers, Boston a souvent la fâcheuse habitude de se relâcher dans ces moments-là et Chandler et les Knicks comptent bien en profiter. Néanmoins, en prenant le quart temps par le bon bout (8-4), notamment grâce au premier trois points de Ray Allen, servi par la 20ème passe de Rajon Rondo, les Celtics minimisent au maximum les risques de retour.

Rajon Rondo en triple double

Après 2 caviars à KG et un jump-shot, Rondo devient la dernière attraction du match ( On sent bien que les Celtics gèrent leur avance d’une dizaine de pts ), puisqu’il se retrouve désormais à 9pts, 9 rebonds, et accessoirement 22 passes décisives.
Puisque l’on soigne les stats coté Boston, tandis que Pierce aligne fièrement 22pts et 12 rebonds, KG, sur 2 passes de vous savez qui, passe la barre des 20 pts pour la première fois de la saison, après un lay-up manqué de Rondo qui vient de capter son dixième rebond du match ! Allez Rajon, plus qu’un petit point…

Côté New York, Stoud s’impose comme le leader offensif de l’équipe avec 21 pts, mais est cependant trop discret au rebond. En sortie de banc, Toney Douglas est la bonne surprise du soir pour les Knicks avec beaucoup d’efficacité en peu de temps en sortie de banc. L’impact défensif de NY est également impressionnant, avec 9 blocks réalisés dans le match, contre zéro pour leurs adversaires.
A 1’17 de la fin du terme, Rondo marque son second lancer-franc du match, et réalise son 5ème triple double en carrière.

Le Stoud’ à 3-points pour entretenir l’espoir

Après son 10ème rebond, KG sort pour 6 fautes avec les honneurs et une standing ovation pour ses 24 pts en 29 minutes. Néanmoins, après cette atmosphère festive, tout le monde en a presque oublié le match, et Stoudemire en profite pour inscrire un panier avec la faute qui ramène les siens à 4 pts à 30 secondes du buzzer ! De son côté, Pierce ne marque qu’un seul lancer franc, et Stoudemire inscrit un nouveau 3-points (103-101 pour Boston) !
Sur la dernière possession, Chandler loupe son 3-pts, Stoud récupère le ballon mais se fait contrer par Marquis Daniels qui s’empresse de traverser le terrain, et Boston peut fêter sa victoire (105-101) et les performances incroyables de son Big Three du soir : Rajon Rondo, Paul Pierce, Kevin Garnett, avec une mention spéciale à Glen Davis.