NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
GSW61
HOU65
Pariez en ligne avec Unibet
  • DEN1.83LA 1.94Pariez
  • CLE1.29IND3.55Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Toujours en période d’apprentissage, les Celtics cherchent un second souffle

Se battre pour accrocher l’une des dernières places qualificatives en playoffs. Voilà hypothétiquement la direction qu’aurait pu prendre la saison de Boston après la blessure de Gordon Hayward lors du premier match. La réalité est toute autre.

Malgré la perte d’un All-Star, l’intégration d’une dizaine de nouveaux joueurs et l’un des effectifs les plus jeunes de ligue, les Celtics ont réalisé deux premiers mois tonitruants, surprenant tout le monde au passage.

« Pour être honnête, je pense que c’est spectaculaire. Nous avons surpassé toutes les attentes à l’exception des nôtres, » nous confie Jaylen Brown. « Personne ne s’attendait à ce que l’on gagne seize matchs de suite et qu’on soit la meilleure équipe de notre conférence pendant la majorité de la saison. »

Seule équipe à compter plusieurs All-Stars et Rising Stars à Los Angeles, nous sommes allés à la rencontre des quatre représentants de Boston pour comprendre les raisons de ce succès. Avec Brad Stevens en dénominateur commun.

« Coach Stevens fait tout ce qui est en son pouvoir pour s’assurer que nous soyons prêts, » explique Al Horford. « C’est plus que de la simple préparation, il s’assure que ses joueurs comprennent les raisons derrière ce que nous faisons et ce que nos adversaires tentent de mettre en place. Sa précision m’a permis de progresser et rend le groupe meilleur. »

Brad Stevens, entre Kasparov et Stakhanov

Même son de cloche du côté de Jaylen Brown, qui explique pourquoi ses coéquipiers aiment jouer pour Brad Stevens.

« Je pense que sa minutie est sans égale » constate-t-il. « C’est un vrai fanatique du jeu et un grand penseur. Il est tout le temps en train de réfléchir à différents schémas de jeu, ou trouver un moyen de prendre l’ascendant sur le coach adverse. Il travaille comme un acharné et c’est l’une des raisons pour lesquelles nous apprécions tant jouer pour lui. »

Penseur, professeur, Brad Stevens est plutôt réservé. « J’ai joué pour Coach K, et il était beaucoup plus énergique, beaucoup plus bruyant, » rigole Jayson Tatum. Peu importe le volume, les enseignements de l’ancien entraineur de Butler portent toutefois leurs fruits, en particulier pour Jaylen Brown et donc Jayson Tatum.

« Avec la blessure de Gordon, je pense que nous nous attendions à avoir plus d’opportunités et Brad nous a fait travailler en conséquence, » explique Jaylen Brown. « Mon rôle, par rapport à la saison dernière, n’a rien à voir, et la transition est peu évidente mais je me sens prêt même si je dois encore progresser dans ma compréhension du jeu. Brad, Kyrie et Al nous rabâchent sans cesse que le timing fait tout. Jayson et moi avons l’impression qu’on peut atteindre le cercle ou provoquer une faute sur chaque action mais parfois ce n’est pas le bon moment. »

Si le talent des jeunes Celtics est indéniable, leur jeunesse peut leur jouer des tours. Dans ce contexte, l’encadrement de Kyrie Irving, d’Al Horford, mais également de Gordon Hayward est primordial et permet à Jaylen Brown et Jayson Tatum d’entendre une autre voix que celle de Brad Stevens.

Des jeunes jetés dans le grand bain

Si Al Horford prend ce rôle au sérieux, il sait toutefois que rien ne remplace le vécu.

« Vous pouvez leur parler mais il faut qu’ils se forgent leur propre expérience, » philosophe le Dominicain du haut de ses onze années dans la ligue. « Ce sur quoi j’essaie d’insister, c’est de maximiser l’opportunité qu’ils ont en ce moment. Évidemment, ils ont de belles années devant eux mais en NBA vous ne savez jamais de quoi le futur sera fait. Regardez l’année dernière. On fait une belle saison et pourtant l’effectif a été totalement chamboulé. C’est pour ça qu’il faut qu’ils se concentrent sur le présent. »

À l’instar de son pivot qui cite ses défaites en playoffs avec Atlanta contre Boston et Cleveland, Kyrie Irving met lui aussi l’accent sur l’expérience, venant presque à regretter le début de saison de son équipe.

« Pour atteindre le niveau supérieur, vous devez vivre en tant qu’équipe des moments difficiles et je pense que notre succès du début de saison nous a dans un sens desservi car il nous a privé de l’adversité nécessaire à notre développement, » décrit-il. « On s’est habitué à gagner et on s’est laissé aller. Maintenant, c’est intéressant car nous devons nous sortir d’une mauvaise passe. Il nous faut trouver la régularité qui fait passer les bonnes équipes au niveau supérieur. »

Propos recueillis à Los Angeles.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →
Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *