Être drafté très haut, connaître les blessures et les absences longue durée, attirer l’attention et attiser l’impatience chez certains, être critiqué… Comme Ben Simmons l’an passé, Joel Embiid a traversé cette épreuve lorsqu’il est arrivé dans la ligue, et aujourd’hui, c’est au tour de Markelle Fultz de connaître ça avec tout le mystère qui l’entoure.
Sa « chance » est peut-être de pouvoir s’appuyer sur deux joueurs qui ont déjà connu des débuts retardés dans la ligue. En particulier celui de son pivot.
« On est très proches depuis qu’il est à Philly », raconte Joel Embiid. « Je pense être celui qui peut l’aider le plus, car j’ai vécu ce genre d’épreuves, les blessures. Tout le monde le critique, en particulier en étant n°1 de la draft, on dit que c’est un bide. On m’a aussi considéré comme ça durant mes deux premières années. Ça été dur, en particulier la première année, j’ai perdu mon frère (en octobre 2014), je devais me refaire opérer. Je voulais tout arrêter, rentrer chez moi. »
Un soutien bienvenu pour le meneur, d’autant que selon Joel Embiid, il en a grandement besoin.
« Je ne connais pas l’origine des problèmes. J’essaie toujours de comprendre mais je n’ai pas le sentiment que beaucoup de gens autour de lui le soutiennent. Il n’a que 19 ans et ça peut être dur. Lorsque les gens autour de toi sont censés te soutenir et que ce n’est pas le cas, c’est dur. »
On imagine que Joel Embiid fait référence à l’entourage personnel du joueur, voire peut-être du staff des Sixers… En tout cas, il a deux conseils simples à lui donner : « Rester patient et continuer de travailler dur. »
.@JoelEmbiid joined the #FastBreak Postgame Show to talk @sixers win over the Knicks, Markelle Fultz and burner accounts!#TTP pic.twitter.com/PdPsbytUA7
— NBA TV (@NBATV) 13 février 2018