Avec un Victor Oladipo en mode patron (35 points, 10 rebonds), les Pacers créent l’exploit en s’imposant 97-91 sur le parquet des Celtics, qui étaient en back-to-back. Malgré la remontée fantastique de Boston, Indiana a tenu bon dans le money time, et leur succès fait un heureux : Toronto, qui prend les commandes de la conférence Est.
Les Pacers en contrôle total des opérations
Les débats démarrent en douceur, sur un rythme très lent. Oladipo et Turner lancent deux banderilles de loin, et donnent un premier avantage aux leurs (8-4). Les Pacers défendent très bien, et font circuler le ballon très intelligemment en attaque. Le duo d’Indianapolis continue sa démonstration, et les joueurs de Nate McMillan sont en feu (26-12). Brad Stevens est agité sur son banc, et les siens ne trouvent pas le fil pour inverser la tendance. Le technicien ouvre son banc pour essayer de revenir dans le match, mais Monroe et compagnie n’y arrivent pas. Les Celtics semblent fatigués du match à Washington et sont menés de 14 unités après les douze premières minutes (30-16).
Le second quart-temps démarre sur la même dynamique que le premier, avec des visiteurs qui ont la main mise sur le jeu. Le duo européen Sabonis-Bogdanovic propose de belles séquences et permet à Indiana de creuser l’écart (42-20). Les Celtics sont hors sujet, et Stevens ne sait pas où mettre la tête pour tenter de remettre les siens en selle.
Le cinq majeur des Pacers retrouve le parquet et passe une vitesse supplémentaire, et Oladipo va à 100 à l’heure pour enfoncer un peu plus les locaux (52-26). Kyrie Irving est aux abonnés absents (5 points seulement après 12 minutes), et seul Jayson Tatum tire son épingle du jeu en première période en attaque. Complètement à côté de la plaque lors des 24 premières minutes, les Celtics rejoignent les vestiaires avec plus de vingt points de retard (59-38).
Les Celtics poussent, mais les Pacers tiennent
Les locaux repartent avec de meilleures intentions, mais les Pacers tiennent le choc malgré quelques bonnes séquences de Boston (66-52). Mais Irving et Brown donnent un coup d’accélérateur aux leurs, et voici les Celtics revenus à 4 possessions (72-61). Brown est énorme des deux côtés du terrain, et le public du TD Garden retrouve des couleurs. Oladipo est au-dessus du lot, mais trop seul, et la seconde unité locale entre sur le terrain avec le couteau entre les dents, avec un Daniel Theis en energizer défensif, et un Terry Rozier qui passe la cinquième vitesse.
Les Pacers sont sonnés, mais Nate McMillan prend deux temps morts consécutifs pour calmer les ardeurs des hommes de Brad Stevens. Malgré cela, les C’s poussent et sur un tir au buzzer d’un intenable Rozier, ils reviennent à seulement 4 unités (76-72).
Les défenses se resserrent, et les deux équipes ne veulent rien lâcher. Tatum ramène les siens à deux points, mais les Pacers ne rompent pas (80-78). Les tirs ratés s’enchainent, et les défenses prennent le pas sur l’attaque. Sur un panier poste bas d’Horford, les locaux recollent enfin au score (80-80). À l’entrée du money time, les deux équipes sont à égalité, mais les Pacers font preuve d’une tranquillité déconcertante malgré la pression du public local.
Turner, puis Oladipo redonnent un bol d’air aux leurs à deux minutes du terme (91-85). Brad Stevens met 4 arrières sur le terrain pour accélérer le jeu, et même si Kyrie Irving pousse sur pénétration, les Pacers tiennent le coup et repartent avec la victoire du TD Garden (97-91). Pour la première fois depuis très longtemps, Boston n’est plus numéro 1 de la conférence Est.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.