Les Raptors ont beau avoir perdu quatre matchs en janvier, ils occupent toujours bien solidement la deuxième place de la conférence Est, seul le revers à Philadelphie le jour du MLK Day faisant vraiment tâche sur la période. Les autres ? Défaite d’un point contre Miami, de deux face à Golden State, et de six à Minnesota. Rien d’inquiétant, surtout que ça ne se bouscule pas pour les rattraper au classement. Pour autant, Dwane Casey ne compte pas relâcher la pression sur ses hommes.
« On doit retourner au tableau » lance l’entraîneur au Star. « Il y a beaucoup de détails à revoir – notre timing, le spacing, la circulation de balle, les passes – des détails qu’on a négligés. »
Les trois jours de repos dont jouissent les Canadiens seront donc consacrés… au travail. Sur le terrain, comme à la vidéo.
« C’est toujours bien de se retrouver pour comprendre les erreurs qu’on a pu faire » décrit DeMar DeRozan, perfectionniste. « Comprendre ce qu’on aurait pu mieux faire. On a quelques jours pour s’entraîner, prendre du recul, reprendre ses esprits. Ça devrait nous faire du bien. C’est bénéfique de revoir ses erreurs, comment elles se sont produites, comment elles ont affecté le jeu, comment on peut perdre un match comme celui de samedi. »
Car la défaite contre les Timberwolves a laissé un goût amer dans toutes les bouches à Toronto. À commencer par celle de Dwane Casey, qui n’a toujours pas compris comment ses hommes avaient pu enchaîner un tel match après leur belle prestation contre San Antonio. Face aux Wolves, ils ont ainsi commis 30 fautes et pris seulement 34 rebonds.
« Que ce soit le nombre de fautes, ou le fait qu’on n’anticipe pas assez, je ne sais pas, mais je pense qu’on en a fait trop et qu’on a pas été bons au rebond » constate-t-il. « C’est une mauvaise combinaison quand on veut gagner. C’est l’exact opposé de ce qu’on avait fait contre San Antonio (50 rebonds et 19 fautes). »
Il ne faut pourtant pas aller chercher très loin : les Raptors ont joué contre ces deux cadors de la conférence Ouest à vingt-quatre heures d’intervalle et ont forcément manqué de jus pour contrarier les Wolves davantage. D’ailleurs, il faudra quand même penser à se reposer d’ici leur retour aux affaires demain à Atlanta, puisqu’ils ont encore douze matchs (dont deux back-to-backs) à jouer avant le All-Star Break, le 15 février. Un programme plutôt chargé en perspective.