Humiliés à domicile par le Thunder avec 148 points encaissés, les Cavaliers sont bel et bien malades, et la question est désormais de savoir si Tyronn Lue est encore l’homme de la situation. Ses joueurs ne défendent plus, en attaque, c’est affreux, et plus qu’un hypothétique transfert, seul le départ du coach pourrait provoquer un électrochoc.
Qu’en pense LeBron James ?
« Je ne l’espère pas, mais je ne sais vraiment pas » a répondu la star des Cavs à un journaliste qui lui demandait si Tyronn Lue pouvait être viré. « Je ne sais pas ce qu’il se passe avec notre équipe. Je ne sais pas quelles seront les discussions à venir. À titre personnel, j’essaie de rester le plus précis possible pour faire en sorte que mes gars soient prêts. »
En clair, LeBron James pense d’abord à son rôle de leader au quotidien avant de fantasmer sur des échanges ou de débattre sur le sort d’un coach qu’il a toujours soutenu.
« Evidemment, ce que je fais ne se traduit pas en victoires, mais je dois rester le plus frais possible dans ma tête dans ses moments de galère. Je ne peux pas me préoccuper de la sécurité de l’emploi de certains, des échanges et des choses de cette nature. Je dois rester focalisé sur le fait d’essayer de faire gagner mon équipe. »
Pour Isaiah Thomas, le problème ne vient pas de l’entraîneur quand on encaisse 148 points…
« Je pense qu’on a besoin que chacun se responsabilise un peu plus, et je crois que c’est la chose la plus importante aujourd’hui. Si des gars ne font pas bien leur boulot, ils ont besoin de sortir. C’est tout » explique l’ancien meneur des Celtics. « Il n’y a jamais rien de personnel dans ce que je dis, mais il faut donner le meilleur de soi pour être utile à l’équipe. Ce soir, ce n’est pas à cause des coaches. C’est à cause de nous. On prend 150 points, et je ne sais même pas si j’avais encaissé autant de points à l’exception de mes deux All-Star game. C’est à cause de nous, les joueurs. »
Quant à Tyronn Lue, il a encore expliqué que le groupe était au complet depuis quelques jours, et qu’il fallait travailler les automatismes. Un message qu’il répète depuis 15 jours, et il faudra voir si ses dirigeants l’acceptent encore longtemps.