Sous l’impulsion du tandem Leonard-Aldridge (25 et 29 points), les Spurs remportent un duel sans saveur face à des Knicks trop amorphes pour espérer mieux (100-91). On retiendra surtout que Gregg Popovich décroche le 1 176e succès en carrière, et devient du même coup le 5e coach le plus victorieux de l’histoire.
Thomas et Bertans, les cols bleus à l’honneur
Le rythme du match démarre très lentement, et ce sont les Spurs qui prennent un premier (léger) ascendant. LaMarcus Aldridge, qui se régale avec ce faux rythme, enchaîne les tirs poste bas (12-6). Les Knicks décident enfin d’accélérer le jeu et de faire mieux tourner le ballon, et les premiers effets se font ressentir rapidement. Kanter et Thomas donnent un nouvel élan aux leurs, et les locaux prennent la tête sur un tir longue distance de Ntilikina (19-20). Porzingis tente de se joindre à la fête, mais a du mal à trouver la mire. O’Quinn se chauffe avec Bertans, très intéressant en défense par sa mobilité, et les Spurs restent au contact après douze minutes (29-25).
Le second quart démarre sur les chapeaux de roue pour les locaux, avec un Lance Thomas très en jambes (7 points en 3 minutes), ce qui permet aux Bockers de prendre un peu plus d’air (29-37). La défense des Spurs est aux abois, et Coach Popovich prend un premier temps mort. Les visiteurs réagissent petitement, et les hommes de Hornacek continuent de mettre le pied sur l’accélérateur, et gardent les devants (43-35).
Mais Davis Bertans met à l’épreuve son compatriote Porzingis en défense, et enchaine quelques bonnes séquences en attaque pour aider les siens à recoller à une possession (45-42). L’ancien joueur de Vitoria poursuit sur sa lancée, bien aidé par Ginobili, et voici les Spurs qui prennent les commandes à la faveur d’un 15-3 (50-46). Malgré un 3-points au buzzer (avec la planche s’il vous plaît !) de Thomas, c’est San Antonio qui rejoint les vestiaires avec une courte avance (52-49).
Kawhi Leonard, LaMarcus Aldridge le duo de feu
Les deux équipes se livrent un beau mano a mano dès l’entame de la seconde période, et les Knicks repassent devant (57-56). Aldridge et Porzingis se cherchent dans la raquette, et l’ancien Blazer prend le dessus sur le géant letton, peu inspiré jusqu’à présent. Pau Gasol et Kawhi Leonard ramassent les miettes et redonnent l’avantage aux leurs (64-59). Les Knicks ne sont plus dans le rythme, et Jeff Hornacek prend un premier arrêt de jeu plus que nécessaire pour rameuter ses troupes. Mais les locaux se laissent endormir par les Texans, dont un Leonard ultra efficace, et se retrouvent à douze unités à trois minutes du terme de ce quart (75-63). Les joueurs de Pop’ sont en total contrôle, et ils abordent le dernier quart-temps avec un matelas confortable (81-67).
Avec douze minutes à jouer, Hornacek lance de nouveaux éléments dans la bataille afin d’essayer de stopper l’hémorragie. Ramon Sessions, plutôt abonné au banc depuis de longues semaines, foule le parquet et donne un peu d’espoir aux siens (86-75). Willy Hernangomez se retrouve également sur le terrain, et les Knicks retrouvent un semblant de vie, à six minutes du terme (90-82). Mais les Spurs ne paniquent pas, et la seconde unité fait le travail pour tuer l’espoir dans l’oeuf (94-83). Aldridge conclut sa soirée de feu, et permet aux siens de grappiller une victoire au Garden (100-91).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.