Les Grizzlies brisent leur mauvaise série à l’extérieur en dominant les Lakers

Enfin ! Les Grizzlies ont fini par remporter un match à l’extérieur et, pourtant, ce n’était pas le plus facile. Au lendemain de la défaite au buzzer face aux Suns, Memphis a en effet su trouver les ressources pour éteindre une équipe de Los Angeles beaucoup trop brouillonne (109-99).

Les Lakers n’ont pas imposé leur rythme, accumulant les mauvais choix sans pouvoir compter sur un Kyle Kuzma de gala, auteur d’un vilain 4 sur 24 aux tirs, dont 1 sur 11 à 3-points !

Kyle Kuzma n’y était pas

Les difficultés des Californiens ont rapidement été exposées. Avec seulement deux points en cinq minutes, puis un second panier qui n’intervient qu’après sept minutes de jeu, l’attaque souffre et les Lakers ne restent dans la rencontre qu’avec des lancers-francs. Julius Randle rentre pour apporter son activité vers le cercle, mais il va ensuite s’éteindre jusqu’à la fin de match. Memphis, dans un style où les lacunes sont également visibles, récite son basket. Ce n’est pas beau, mais c’est plus efficace (18-24).

C’est en défense que les Grizzlies trouvent la bonne formule. Ils limitent les transitions, les courses des Lakers, qui peinent donc à imposer leur rythme. Quand ils arrivent à courir, ils marquent, mais les séquences sont trop courtes pour avoir un impact sur le score. En face, Tyreke Evans monte en puissance et termine fort le premier acte (47-54).

Pour lui répondre, Kuzma était attendu, tant il était dans une forme olympique depuis quelques rencontres. Coup de fatigue ? L’ailier n’a jamais trouvé la distance, ses shoots ont été systématiquement courts et ses pénétrations peu tranchantes. En troisième quart-temps, les hommes de Luke Walton ont attaqué le panier, mais ils se sont cassés les dents sur un mur solide, symbolisé par un Marc Gasol toujours pas dans son assiette, mais précieux en défense (76-76).

Le un-contre-un des Grizzlies fait pencher la balance

Pour faire la différence, les Grizzlies ne vont pas faire parler leur jeu collectif. Ce sont les individualités qui s’expriment et plutôt bien. Evans est remarquable de justesse : il choisit le bon moment pour shooter, passer, se faire oublier. Avec ses qualités en un-contre-un et son shoot extérieur, il n’en fait jamais trop, toujours juste assez. Il est bien aidé par Mario Chalmers ou Dillon Brooks, qui inscrivent des tirs importants. Los Angeles fournira un dernier effort, dans les deux dernières minutes, mais trop tard et surtout trop court pour revenir des 10 points d’écart pris en début de quart-temps.

Les Grizzlies, en grande difficulté à l’extérieur, avaient besoin de ce succès (109-99) et ils peuvent l’apprécier tant il est logique. Pour les Lakers en revanche, c’est un nouveau revers – le quatrième d’affilée – et encore une rencontre mal maîtrisée, pleine d’erreurs et dans le money-time, ça ne pardonne pas.