Si le revers à San Antonio a brisé une belle série de trois victoires, il y a du mieux au Thunder malgré un bilan encore négatif (7v-8d).
Il y a encore des ratés, notamment vendredi avec une fin de match en queue de poisson, mais les trois stars d’Oklahoma City arrivent peu à peu à trouver leurs marques. Et derrière eux, les joueurs de rôle peuvent à leur tour s’aligner.
« Après notre défaite à Denver, on a eu une discussion posée avec Russ », avoue Paul George sur ESPN. « Je lui ai demandé ce dont il avait besoin de ma part, ce qu’il voulait que je fasse mieux. Et sur les deux matchs qui ont suivi, j’ai simplement essayé de mettre ça en pratique. Et il s’agissait simplement de rester moi-même, d’être agressif et de toujours attaquer le cercle. »
« On veut jouer les uns pour les autres »
Sachant que Billy Donovan ne veut pas faire sortir Carmelo Anthony du banc, il faut effectivement partager le cuir entre ces trois gloutons. Toujours selon PG13, c’est en passe de se résoudre rapidement !
« Je pense qu’à partir de maintenant, il n’y aura plus d’hésitation sur le placement des gars, sur l’endroit où je vais recevoir la balle, où seront les opportunités de paniers. Au début de la saison, tout est nouveau, on a dû apprendre l’attaque, le spacing et notre mode opératoire en attaque. Maintenant, tout est réuni. Je comprends complètement mon rôle. Je sais quand je dois être agressif. Et je sais quand je dois aider à lancer notre attaque. Tout est en train de se mettre en place. »
Tous trois peu ou prou à 20 points de moyenne par match, les trois vedettes du Thunder doivent continuer à développer leur entente.
« On communique, tout simplement », conclut Russell Westbrook. « On n’est pas inquiet. Peu importe celui qui a la main chaude, on lui donnera le ballon. On veut jouer les uns pour les autres et trouver notre basket. C’est le jeu qui te dira ce que tu as à faire. »
Pour l’instant, et le match de San Antonio l’a confirmé, les trois brillent chacun leur tour. Il n’y a pas de véritable cohésion entre eux, et ils sont obligés de faire leur show les uns après les autres. À Billy Donovan par ses systèmes, et à eux sur le terrain, de mieux combiner et de jouer « ensemble ».