Talentueux au possible, Kemba Walker n’a jamais vraiment eu besoin de grand monde pour briller, seulement d’un ballon dans les mains.
Pourtant, cette saison, l’arrivée de Dwight Howard lui fait un bien fou. Le pivot est parfait pour lui offrir des espaces, que ce soit sur pick-and-roll, sur les situations de double écran proposées par le coach ou même lors d’écran loin du ballon.
Leur connexion s’affine de match en match et elle a donné un aperçu de son potentiel face au Magic puisque le meneur a terminé avec 34 points à 15/25 au shoot, 10 passes et 6 rebonds, tandis que Howard atteignait les 22 unités, soit son meilleur total de la saison.
« On essaie d’être sur la même longueur d’onde », relate Walker à ESPN. « Je lui ai dit que j’allais apprendre à jouer avec lui et qu’il fallait qu’il soit patient avec moi. Et c’est ce qu’il fait. Il m’ouvre tellement de portes pour mon jeu. »
Walker jouit d’énormément d’espace quand l’ancien pivot des Rockets pose ses écrans. A partir de là, il peut laisser parler ses dribbles, son sens de la passe ou son shoot extérieur. Face au Magic, il avait gardé ses deux tirs primés pour la fin de rencontre. Mais c’est bien sa relation avec Howard qui a marqué.
« Ils communiquent constamment, durant les entraînements », raconte Steve Clifford au Charlotte Observer. « Ils s’envoient des textos aussi. Au fil de l’année, et avec le retour de Nicolas Batum, leur niveau de confort et d’efficacité sera une des clés de notre saison. »
Les deux joueurs réalisent un excellent début de saison et cette belle victoire face au Magic, nouvelle terreur de l’Est depuis plusieurs jours, le confirme parfaitement.
« On est proche avec Howard », conclut Walker. « On parle beaucoup, et je regarde beaucoup de vidéos de moi-même en situation de pick-and-roll avec lui. Je suis en période d’ajustement. Je n’ai jamais envoyé autant de alley oop, et joué avec un joueur comme lui, qui peut vraiment aller haut pour conclure les actions. C’est fun. »
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