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EuroBasket 2017 : l’Espagne toujours favorite, la France pour rebondir

Avant les modifications du calendrier FIBA, qui vont sans doute changer en profondeur le visage des compétitions européennes en empêchant les stars des différents pays de participer aux qualifications, l’EuroBasket 2017 s’annonce donc comme le dernier vestige de l’ancien système.

La compétition marque la fin d’une époque, en coulisses et sur le terrain. Tony Parker est parti alors que son meilleur ennemi Pau Gasol effectue sans doute sa dernière campagne avec l’Espagne. Après trois médailles d’or sur les quatre derniers Euro, le pivot des Spurs peut compléter sa collection de breloques dans un tournoi marqué par les nombreux forfaits.

Quels sont les enjeux ?

Comme l’Euro 2013, remporté par les Bleus, cet Euro 2017 n’a aucun autre objectif que la victoire. En effet, le tournoi ne qualifie pour aucune autre compétition, ce qui explique que de nombreuses stars aient fait l’impasse.

Rudy Gobert, Nikola Jokic, Nicolas Batum, Giannis Antetokounmpo, Milos Teodosic, Jan Vesely, Rudy Fernandez, Ersan Ilyasova… Ils sont donc nombreux à avoir fait une croix sur cet Euro, parce qu’ils voulaient se reposer ou parce qu’ils étaient plus ou moins blessés. Et ce alors que le nouveau calendrier FIBA n’impose pourtant aucune compétition l’année prochaine.

Qui sont les favoris ?

Malgré la blessure de dernière minute de Sergio Llull, MVP du championnat d’Espagne et de l’Euroligue et super dynamiteur de défenses, l’Espagne fait encore une fois figure d’épouvantail. Dans le basket FIBA, Pau Gasol parait invincible et l’équipe regorge toujours de talent. Ricky Rubio, Sergio Rodriguez, l’éternel Juan Carlos Navarro, Alex Abrines, les frères Gasol et les frères Hernangomez. Même sans Nikola Mirotic ou Serge Ibaka, il sera compliqué de faire tomber ce groupe, qui peut s’appuyer sur son expérience, ses victoires et son talent.

Derrière, plusieurs équipes peuvent néanmoins espérer décrocher la couronne. Même privée de son axe fort Milos Teodosic – Miroslav Raduljica, la Serbie fait « partie des deux favoris » de la compétition, comme l’assure Vincent Collet.

On y ajoutera la Croatie, qui monte en puissance derrière son duo Bojan Bogdanovic – Dario Saric, alors que les Bleus peuvent toujours tirer leur épingle du jeu. Peut-être que la France n’a jamais eu autant de talent offensif, avec Thomas Heurtel, Nando De Colo et Evan Fournier qui peuvent torturer les défenses adverses. Il faudra néanmoins que la France trouve aussi des points à l’intérieur et soit capable de serrer sa défense lors des moments importants. Sans l’expérience de Tony Parker, Mickaël Gelabale ou Florent Pietrus, et sans la présence défensive de Rudy Gobert et Nicolas Batum, c’est un gros défi pour des Bleus qui veulent rebondir après des JO 2016 ratés, avec une nouvelle génération aux commandes.

Médaillée d’argent lors des deux dernières compétitions, la Lituanie est toujours un adversaire sérieux, avec de la taille à revendre sous le cercle. Mais la préparation de Jonas Valanciunas et de ses coéquipiers n’a pas été rassurante.

Et derrière, quelles sont les surprises potentielles ?

Evidemment, la Lettonie a désormais les armes pour titiller les meilleurs. Avec Davis Bertans et Kristaps Porzingis, les Baltes peuvent en effet secouer la hiérarchie habituelle. On se méfiera également de la Géorgie de Zaza Pachulia et Tornike Shengelia. En préparation, ils ont ainsi battu la Lettonie, la Lituanie, la République tchèque, la Serbie et la Grèce…

Cette dernière n’est par contre pas rassurante. Sans ses boussoles Vassilis Spanoulis et Nikos Zisis et avec la blessure de dernière minute de Giannis Antetokounmpo, la nation hellène doit trouver de nouveaux repères en urgence.

Même chose pour l’Italie, qui devait déjà faire sans Andrea Bargnani et Alessandro Gentile et qui a de plus perdu Danilo Gallinari, bêtement blessé après s’est cassé le pouce dans une bagarre. Ettore Messina compte sur l’esprit collectif pour sauver sa dernière campagne à la tête de la Squadra azzurra mais en préparation, elle s’en remettait la plupart du temps aux exploits offensifs de Marco Belinelli. Et une sortie de route prématurée n’est pas à exclure.

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