Cinquième choix de la dernière draft, De’Aaron Fox nourrit des ambitions élevées pour les Kings. Le meneur se dit d’ailleurs prêt pour un défi de taille : ramener Sacramento aux hauteurs connues lors du début du siècle. La dernière campagne de playoffs de l’équipe remonte à plus de dix ans, en 2006 plus exactement, et depuis, la franchise n’a cessé de décevoir, entre les innombrables changements de coach, les querelles de dirigeants et autres choix de draft gâchés.
Pour sa première saison NBA, De’Aaron Fox aspire donc à replacer la capitale californienne sur la carte de l’élite NBA.
« Je veux réellement changer la culture de la ville, essayer d’aider l’équipe à gagner, à aller en playoffs. » explique t-il à Yahoo. « Essayer de revenir en finale de conférence, essayer de gagner des titres ici. »
John Wall : « Je me retrouve beaucoup en lui »
Avec 15.7 points à 47.1%, 3 rebonds, 3 passes et 2.7 interceptions en 26 minutes par match, le meneur de 1m93 a fait bonne impression pour ses débuts en ligue d’été de Las Vegas, de quoi alimenter une confiance déjà au plus haut. À 19 ans, le meneur estime aussi être le meilleur joueur d’une promotion pourtant dense à son poste.
« Tout le monde dira qu’il est le meilleur joueur, le meilleur gars à son poste. C’est comme ça que je suis », assume le rookie. « Je suis très confiant en moi-même et je peux affronter tout le monde. »
Le natif de La Nouvelle-Orléans aura bientôt l’occasion de le prouver au niveau supérieur : il n’affrontera alors pas seulement ses homologues de la draft mais aussi des vétérans chevronnés, à l’image de John Wall qu’il connaît bien pour avoir fréquenté la même université. D’ailleurs, la star des Wizards entrevoit un avenir radieux pour son cadet.
« Je me retrouve beaucoup en lui. Je sais qu’il veut être De’Aaron Fox et non John Wall mais je retrouve beaucoup de qualités que j’avais à son âge : il est athlétique, rapide, il dunke beaucoup de la main gauche, il sait mener une équipe », détaille John Wall. « Il aime jouer. Il aime les gros duels. Il finira par réussir. »
Des rookies issus d’universités prestigieuses
Si leur jeune meneur devait suivre la même carrière que John Wall, nul doute que les Kings seraient ravis. Et si les playoffs sont encore loin, l’équipe affiche un visage séduisant et façonné par Vlade Divac, dont la patte se fait ressentir depuis l’échange de DeMarcus Cousins en février dernier.
L’équipe présente ainsi un très intéressant mélange de baroudeurs expérimentés (George Hill, Zach Randolph, Vince Carter…) et de jeunes espoirs (De’Aaron Fox, Bogdan Bogdanovic, Skal Labissiere, Buddy Hield, Justin Jackson, Harry Giles ou encore Frank Mason III). Également en provenance de programmes exigeants, respectivement de North Carolina, Duke et Kansas, ces trois derniers pourraient bien aider De’Aaron Fox à mettre son plan en exécution.
« Aucun de nous n’aime perdre. Nous venons tous de facs victorieuses », rappelle le meneur. « C’est quelque chose que je suis convaincu que nous allons changer ici : nous allons tous jouer dur et essayer de gagner des matchs. »