Les Sixers ont enthousiasmé tout le monde cette saison, et la prochaine étape est de s’inviter à nouveau en playoffs. Ça ne leur est plus arrivé depuis 2012, mais cette fois-ci, tout est en place pour intégrer le Top 8 avec la création du « FEDS » : Fultz-Embiid-Dario-Simmons.
« Je suis sérieux quand je dis qu’on est une équipe de playoffs » insiste Markelle Fultz. « Je ne le dis pas uniquement parce que je fais partie de l’équipe, mais parce que je pense vraiment qu’on peut être une équipe de playoffs. »
Meneur de jeu scoreur, Fultz sait aussi qu’il va devoir marcher dans les traces d’un certain Allen Iverson…
« Tout le monde sait que A.I. est connu pour son crossover, et ils l’adorent ici. C’est une chance de venir ici, et d’être premier choix comme lui, c’est dingue. Passer derrière lui va être compliqué mais j’ai hâte de le faire. »
Que les objectifs ne soient pas que des mots
Ce sera d’autant plus compliqué que son partenaire du backcourt sera aussi un rookie, Ben Simmons.
« C’est intimidant de se dire que notre backcourt n’a pas joué une seule seconde ensemble, n’a jamais mis les pieds en NBA, et que l’un a 19 ans, et l’autre 20 ans » admet Brett Brown. « Ça peut sembler sadique, mais je trouve ça excitant. »
Et que pense-t-il des déclarations de Fultz sur les playoffs ?
« Si Joel était là, il dirait la même chose » répond le coach de Philly. « Comment ne pas le respecter ? On souhaite qu’ils partagent cette impression, et on l’entoure. Il faut s’en imprégner, et donc s’entraîner comme ceci, agir comme cela… Il faut que ça ne soit pas que des mots. Je pense que c’est peut-être des munitions pour leur rappeler leurs déclarations et les aider à atteindre leurs objectifs. »
En clair, pour leur coach, c’est très bien que Fultz ou Embiid se projètent déjà en playoffs car ça leur permettra de rester sous pression et d’élever leur niveau de jeu en conséquence.