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Tyronn Lue : « Je ne vois pas un grand fossé entre les deux équipes »

Parfois critiqué pendant ces Finals, Tyronn Lue a souvent été le bouc émissaire de Cleveland quand la machine s’enrayait. Mais quand celle des Warriors se met en route, il est objectivement difficile de trouver des solutions et c’est ce que l’entraîneur a tenu à rappeler en conférence de presse, quelques minutes après la remise du trophée Larry O’Brien aux Dubs.

« On peut dire ce qu’on veut, on ne rentre dans le vif du sujet que lorsqu’on se retrouve sur le parquet contre eux, et c’est difficile. »

Les champions 2016 n’ont rien pu faire pour contrer l’armada californienne dans les deux premières manches, avant de s’offrir une bataille serrée dans le Game 3. Le tournant de la série pour T-Lue, interrogé sur l’écart entre les deux finalistes.

« Je ne vois pas un grand fossé (entre les deux équipes) » affirme-t-il. « J’ai trouvé qu’on s’était améliorés et qu’on avait mieux joué à chaque match. Mais contre ce genre d’équipe, tu ne peux pas laisser filer des matchs comme le Game 3 puis espérer revenir et gagner dans cet environnement hostile. Quand tu peux les battre, tu dois les battre. »

Bien que conclues 4-1, ces Finals laissent l’image d’une bataille bien plus serrée que ce score ne pourrait le refléter. Encore la nuit dernière, les Cavaliers ont longtemps fait douter leur adversaires, contrôlant leur coup de chaud du deuxième quart-temps (21-2 en moins de six minutes) avant de s’offrir une dernière période à suspense. Mais une fois de plus, le duo composé de Stephen Curry et surtout Kevin Durant était trop fort.

« On en a parlé toute la série, mais tu ne peux pas perdre autant de ballons, prendre des mauvais tirs, car tu n’as plus d’équilibre sur le terrain. Ils sont rapides et jouent en transition. C’est dur de revenir dans le match, surtout avec leur vitesse. Mais après les deux premiers matchs, je trouve que notre équipe a fait du bon boulot pour rester concentrée en défense. On les a empêchés de faire ce qu’ils voulaient, et ils ont joué différemment » se félicite-t-il, un sourire en coin. « Avec beaucoup de switchs, de mouvement, beaucoup de pick-and-roll entre Curry et Durant. C’est un truc que tu peux faire quand tu as Kevin Durant (…) C’est probablement une des configurations les plus inarrêtables de la ligue. »

« Beaucoup de gars pleuraient »

Après le triomphe de sa première année sur le banc des Cavs, le technicien vient de perdre ses premières Finals. Aurait-il pu agir autrement ? La question ne se pose pas vraiment : il assure ne pas vouloir regarder en arrière, mais plutôt vers l’avenir avec la volonté de retenter sa chance.

« C’est dur. C’est la première fois que je suis dans cette position en tant que head coach. Tu amènes les gars jusqu’en Finals, tu commences à jouer de mieux en mieux et d’un coup la saison s’arrête. C’est dur parce que je sais à quel point ces gars se sont battus, à quel point ils voulaient gagner. Quand tu es trop court comme ça, c’est juste difficile. »

Un an après le champagne, ce sont les larmes qui ont coulé à flot dans le vestiaire visiteurs de l’Oracle Arena.

« J’ai craqué et je n’ai pas pu finir mon discours » confie-t-il. « Beaucoup de gars pleuraient parce qu’ils voulaient vraiment gagner. C’est comme ça : tu donnes tout ce que tu as mais ça ne mène pas forcément à la victoire. C’est ce qui est dur dans le sport. Mais il faut donner du crédit à ce que nos gars ont fait, ils ont donné tout ce qu’ils avaient. On s’est battu, on n’a jamais abandonné, mais ils nous ont battus. »

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