De’Aaron Fox apprécie d’être comparé à John Wall

De’Aaron Fox/John Wall. La comparaison semble quasi-évidente. Le premier s’apprête à quitter Kentucky, la même université que le second, pour rejoindre les rangs NBA. L’un comme l’autre ont brillé dans cette fac dirigée John Calipari. Comme John Wall, De’Aaron Fox a de grandes chances d’être sélectionné très haut dans la prochaine Draft.

Plus que la similitude des trajectoires universitaires, les styles de jeu sont proches. De’Aaron Fox, comme John Wall, joue beaucoup sur sa vitesse et ses capacités physiques, finissant principalement près du cercle. C’est tout sauf un hasard si le futur rookie, quand ESPN lui demande à il s’identifie le plus, évoque le meneur des Wizards.

« Tout le monde le dit. Je n’ai aucun problème à être comparé à lui vu sa façon de jouer. Je veux être capable d’arriver dans la ligue et de faire ce qu’il fait, et essayer d’en faire plus. C’est un super joueur à qui être comparé. »

Le meneur gaucher (John Wall lui ne dunke que main gauche…), auteur d’une saison à 16 points (48% aux tirs mais 25% à trois-points), 4 passes et autant de rebonds, entend être capable de transposer rapidement son jeu NCAA en NBA.

« Je pense réussir cette transition car je suis capable de prendre le rebond en tant que meneur. Même si je ne le prends pas, je récupère une sortie de balle et je peux pousser le tempo et créer pour mon équipe. Je veux aider mon équipe, en rentrant mes floaters ou layup de chaque main. »

Les conseils de John Wall et Karl-Anthony Towns

De’Aaron Fox, dont Kevin Garnett est le joueur favori, a d’ailleurs demandé conseil à John Wall mais aussi à un autre « jeune » ancien de la maison Wildcats, Karl-Anthony Towns. Mot d’ordre : montrer sa confiance et ne pas être timide.

Si John Wall avait décroché le premier spot d’une draft 2010 moins dense niveau meneurs de jeu (Eric Bledsoe n’est sélectionné qu’en 18e position), De’Aaron Fox a moins de chances d’arriver numéro 1 car la concurrence à son poste est plus rude. La plupart des mock draft le voit autour de la 5e ou 7e position, derrière les deux autres grands noms à son poste, Markelle Fultz et Lonzo Ball.

Une hiérarchie qui n’impressionne pas le moins du monde l’intéressé. Ce dernier n’oublie pas que durant le tournoi universitaire, son équipe a sorti l’UCLA de Lonzo Ball grâce… à ses 39 points, remportant haut la main son duel à la mène.

« Je n’ai pas de problème (avec les mock drafts). À la fin, on doit aller sur le terrain et jouer. S’ils sont choisis avant moi, et bien ils le seront. Cela ne signifie pas grand chose finalement, je veux simplement être productif sur le terrain. »

https://www.youtube.com/watch?v=7ORFEEP-uDk