Quel rookie a marqué le plus de points sur un match après une semaine de playoffs ? Ils sont en réalité deux ex aequo avec 16 unités : Malcolm Brogdon, l’arrière des Bucks et Paul Zipser (2m03, 23 ans), joker inattendu des Bulls.
Dire que l’Allemand a évolué sous les radars cette année est un euphémisme au vue du peu d’attention médiatique qu’il a drainé. À raison en début d’exercice, avec seulement 50 minutes joués en 2016. À tort depuis, alors qu’il a commencé 18 matchs dans le cinq majeur de Fred Hoiberg sur 35 apparitions au total en 2017, pour 23 minutes de moyenne et près de 7 points par match. Une belle progression validée par cette sortie à 16 points dans le Game 2 de la série contre Boston.
« Quand les gars me donnent le ballon, ils me disent de tirer » confie-t-il au Chicago Tribune. « Ils savent que je peux les mettre. Ils me donnent confiance. »
Drafté en 48e position en juin 2016, Paul Zipser ne s’imaginait pas dans une telle situation dès sa première saison. Mais il s’est vite acclimaté grâce à des qualités taillées pour la NBA moderne : un tir fiable et de la défense.
« Forcément, j’avais un peu de pression avant le début de la série » avoue tout de même le joueur de la Mannschaft. « Mais quand ça a commencé, je n’ai plus rien ressenti. J’étais concentré sur ce que je peux améliorer. »
La confiance de Fred Hoiberg
Mais NBA ou pas, le rookie a fait preuve d’un sang froid qui étonnait déjà Fred Hoiberg en début d’année.
« Le truc avec Paul, c’est qu’il joue des deux côtés » résumait son coach à NBA.com fin janvier. « J’ai vraiment été impressionné par son acharnement en défense, surtout pour un rookie fraîchement débarqué dans la ligue, qui fait face à des super joueurs. Bien utiliser son physique, ses mains, défendre sans faire de fautes, y aller avec confiance de l’autre côté, monter la balle (…) C’est simplement un joueur solide, très confiant. »
Près de trois mois plus tard, Paul Zipser est sixième homme d’une équipe qui mène 2-0 face au meilleur bilan de la conférence Est. Il a donné raison à son coach et semble, une fois de plus, le seul à ne pas être surpris.
« Tout le monde est concentré » conclut-il. « Tout le monde veut le meilleur pour l’équipe. On savait que ce n’était pas une série « premier contre huitième » classique. On savait qu’on avait nos chances. Contre les bonnes équipes, on a toujours bien joué. »
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