Non qualifiés pour les playoffs, les Mavericks ont tout de même connu une saison excitante, entre la progression de leur recrue estivale Harrison Barnes, le développement des jeunes et de joueurs de l’ombre et le retour en bonne santé de Dirk Nowitzki. Onzième à l’Ouest, Dallas est actuellement en 9e position de la lottery précédant la draft.
Déjà heureux de cette saison, le coach Rick Carlisle est excité par cette draft.
« Je regarde ça depuis dix jours désormais. Elle est dense : il y a 13 ou 14 joueurs qui vont sans aucun doute aider des équipes, et non seulement des mauvaises mais aussi des équipes bonnes. » détaille le coach. « C’est une bonne année pour être dans le Top 10. Nous allons en tirer un avantage. »
« Cette draft est très riche »
Depuis le 6e choix de la draft en 1998 avec Robert Traylor, finalement inclus dans la foulée dans l’échange pour les droits sur Dirk Nowitzki, les Mavericks n’ont sélectionné qu’une seule fois un lottery pick : Kelly Olynyk en 2013, échangé de suite contre deux seconds tours de draft et les droits sur Lucas Nogueira. En clair, Dallas n’a pas l’habitude de se renouveler par ses choix de draft. Cette fois, la franchise dispose d’une chance d’ajouter un grand talent à un groupe déjà solide.
« C’est génial. C’est le genre d’opportunité et de pression que tout le monde désire. » renchérit Rick Carlisle. « Nous n’avons pas été très souvent dans le haut du tableau. Justin Anderson était n°21, ce qui n’est pas techniquement la partie haute du tableau et désormais, nous sommes en 9e position. C’est super, c’est une raison d’être optimiste. Il reste toujours une possibilité d’être chanceux et de monter dans le Top 3 le soir de la lottery. On croise les doigts mais ce n’est pas comme certaines années où vous avez deux ou trois bons joueurs et peu de certitudes sur le reste des joueurs, cette fois vous pourriez tous simplement les mélanger dans un chapeau et en tirer un au hasard. Elle est très riche. »
Dénicher le nouveau Giannis ?
Dallas choisira t-il en vue de combler son besoin sur un poste ou se tournera-t-il vers le plus gros talent à sa disposition ? D’après Rick Carlisle, la deuxième stratégie est la voie à suivre : dans le même temps, le hasard fait bien les choses puisque le gros besoin des Mavericks se situe au poste 1 et la majeure partie des talents de cette promotion joue bien à ce poste.
« Nous devons prendre le meilleur joueur disponible. » assure l’entraîneur. « Mark (Cuban) a raison : si vous avez la moindre de chance de développer un gars en mesure d’être une vraie star, vous devez y réfléchir car les stars sont une raison majeure du succès en NBA. Je pense que, parfois, un choix peut dépasser le besoin sur une position. Si un joueur a ce niveau de talent ou si vous voyez quelque chose en lui qui vous fait penser qu’il pourrait être vraiment, vraiment spécial. Par exemple, il y a quatre ans, Giannis Antetokounmpo était le 15e choix. Si vous regardez la liste des gars au-dessus de lui, tout le monde pensait à l’époque qu’ils étaient clairement meilleurs que lui. Si vous deviez refaire cette draft aujourd’hui, il ne serait pas 15e. »