Touché au genou début février, Zach LaVine a été fauché dans son élan par une rupture des ligaments croisés du genou gauche, au milieu d’une troisième saison à presque 20 points de moyenne qui effaçait un peu plus son étiquette de dunkeur. Une blessure forcément plus dommageable sur le plan physique pour un athlète comme LaVine, mais qui n’a pas eu de prise sur lui au niveau psychologique.
Rubio : « On dirait qu’il n’a pas été opéré ! »
« Tout est positif pour moi » explique-t-il à NBA.com, s’exprimant pour la première fois depuis l’opération. « Je reste simplement concentré. Je n’ai aucune pensée négative. Si j’ai des personnes pessimistes autour de moi, j’essaye de prendre mes distances. La chose la plus importante est de rester positif et de faire confiance au processus. Je sais que je vais revenir à 100% (…) J’ai une confiance aveugle en les médecins qui m’ont aidé et tous les gens du staff qui le font au quotidien. »
Une approche qui joue sur la rééducation du joueur, bien en avance sur ses coéquipiers ayant connu cette blessure.
« On dirait qu’il n’a pas été opéré » s’étonne Ricky Rubio. « Il marche déjà alors que Brandon Rush et moi avions passé six semaines en béquilles. Il tire déjà. C’est un athlète incroyable et on peut dire que si la saison avait fini un ou deux mois plus tard, il serait probablement revenu. »
Pour impliquer LaVine, Tom Thibodeau lui crie dessus !
Une analyse bien optimiste – ce genre de blessure nécessitant habituellement neuf mois de convalescence – mais qui rassure incontestablement les fans des Wolves.
« Ce n’est pas tant ce qu’il fait, mais la manière dont il le fait » insiste Rubio. « Il se bat, il sait comment jouer. Evidemment il fait des erreurs comme tout le monde, mais il les fait parce qu’il tente des choses. Il a ce truc qui nous manque. »
Et ce n’est pas Tom Thibodeau qui va contredire l’Espagnol : le technicien commence à trouver le temps long sans son arrière.
« La première fois que je suis revenu, il m’a presque bougé » raconte Zach LaVine. « Il m’a dit ‘Je ne t’ai pas crié dessus depuis un mois, laisse-moi exprimer ma frustration’. C’est toujours drôle. »
Même si le bilan de Minnesota sans lui est presque équilibré – neuf victoires pour onze défaites – la course aux playoffs des Timberwolves aurait été différente avec un joueur de sa qualité dans leurs rangs…