Double tenant du titre de meilleur défenseur, Kawhi Leonard pourrait bien réaliser la passe de trois. Mais ses coéquipiers des Spurs ne veulent pas que Danny Green soit oublié pour autant pour ses efforts défensifs.
Dernier exemple en date, l’arrière a tenu la jeune pépite des Suns, Devin Booker, à 8 points à 2/13 aux tirs…
« Le truc avec lui, c’est que personne ne parle de sa défense parce qu’il joue à côté de Kawhi », avance Manu Ginobili dans l’Express News. « C’est difficile pour lui de briller ou de se faire remarquer. Mais nous, on comprend l’importance qu’il a dans l’équipe. Et on ne peut qu’espérer que le public comprendra aussi. »
Qualifié de “go-to defender” par LaMarcus Aldridge, Danny Green a en tout cas succédé à un paquet de joueurs des Spurs, tels Tony Parker, Patty Mills voire Manu Ginobili parmi les souffre-douleur de Gregg Popovich. Dans sa septième saison avec San Antonio, il a bien compris comment fonctionnait son coach.
Après deux ballons perdus face à Phoenix en troisième quart, Danny Green savait bien qu’il allait directement retrouver sa place sur le banc.
« Je savais ce qui m’attendait. Parfois, il faut simplement accepter [sa punition]. »
Oublié à cause de Kawhi Leonard
Sans Kawhi Leonard laissé au repos pour le prochain match, Danny Green sait également qu’il aura une belle opportunité de montrer sa valeur défensive face à CJ McCollum, voire Damian Lillard si ce dernier est autorisé à rejouer après sa blessure à la cheville.
« Je ne peux pas dire que je jouerai comme Kawhi. Je jouerai mon jeu. Je ferai de mon mieux pour jouer dur en défense, parler aux plus jeunes et essayer de les placer au mieux. »
Faisant partie avec Tim Duncan, David Robinson et George Gervin, d’un groupe d’élite de quatre joueurs à avoir cumulé 400 interceptions et 300 contres dans l’histoire des Spurs, Danny Green est bien conscient que son rôle à San Antonio est d’abord celui d’un défenseur de l’ombre.
« Ça a toujours été comme ça avec Pop. Ils ne mettent pas de système en place pour moi, pour que je joue au poste bas ou en sortie d’écran. C’est en défense que tout commence pour moi. »
Actuellement à 44% à trois points, Danny Green a tourné la page sur sa saison ratée l’an passé (37% de réussite aux tirs) mais il se fiche un peu de son apport offensif. Pour l’ancien repêché de D-League, cette carrière texane est du bonus. Pas question donc de se laisser perturber par une brimade de plus de la part de Pop.
« Il m’a blâmé pour les autres pertes de ballons en fin de match. Parce que, selon lui, j’ai commencé ça. Mais c’est loin d’avoir été la pire engueulade de Pop pour moi… »
Son travail défensif face à James Harden
https://www.youtube.com/watch?v=RATAgZRMCnE