C’est souvent quand la bête est touchée qu’elle est la plus féroce. Ces dernières saisons, et même en ce début de saison, les Grizzlies avaient parfaitement incarné ce dicton. Mais face à Boston, il leur a tout de même manqué un peu de force pour reprendre l’avantage dans les ultimes secondes du combat.
Le corps à corps aura été intense, avec un duel des extrêmes entre le lutin Isaiah Thomas (21 points, 7 passes) et le géant Marc Gasol (26 points, 9 passes, 4 rebonds, 3 contres), et un arbitrage signé Avery Bradley (23 pts, 7 rbds). Les Celtics ont eu les reins solides pour terminer le travail et s’imposer à la maison (113-103).
Dans le match des All-Stars, Isaiah Thomas a effectivement lâché quelques mouvements mémorables, avec un panier de contorsionniste dès le premier quart ou encore ce panier derrière un énorme contact face à James Ennis, plus la faute en fin de match. Marc Gasol a également abusé plus d’un défenseur celte avec ses feintes et son travail au sol. Sans Mike Conley à la mène, les Grizzlies font ce qu’ils peuvent, et comme d’habitude, les vieux grognards répondent présents.
Le réveil de Gerald Green
Zach Randolph (16 points, 10 rebonds) et l’ancien Celtic Tony Allen (17 points, 8 rebonds, 4 interceptions) se démultiplient pour garder les Grizz au contact. Ils le sont après le premier quart (28-24) et encore à la pause (56-48). Dans le troisième quart, Memphis parvient à grignoter un peu son retard et Andrew Harrison (12 points, 6 passes, 5 rebonds) remplace bien Conley avec son agressivité vers le cercle. Mais les Grizzlies courent toujours après le score.
Côté Celtics, Gerald Green (19 points) effectue son meilleur match de la saison. Le vétéran feinte et envoie une bombe à trois points. C’est encore lui qui s’arrache au rebond offensif et, furtif sur la ligne de fond, vient glisser un layup de vétéran. Boston garde la tête et c’est aussi dû en grande partie à Avery Bradley et ses 23 points, 7 passes et 4 rebonds.
Aérien, adroit, dissuasif défensivement, Bradley a encore réalisé un match plein et Boston s’impose logiquement (113-103). Sur une ultime action offensive brisée par l’interception de Marcus Smart, tout un symbole…