Kevin Durant : « Loin des regards, on va se parler avec Russell »

Jeudi, les Warriors accueillent le Thunder, et tous les regards seront braqués sur Kevin Durant et Russell Westbrook. Les deux anciens coéquipiers seraient en froid, et le nouvel ailier des Warriors confirme qu’il n’a pas parlé avec son ex-coéquipier depuis l’annonce de son départ d’OKC.

« Je lui ai envoyé un texto, et on ne s’est pas parlé depuis » explique-t-il à USA Today. « Vous savez, je ne dis pas que ce que j’ai fait est bien, et je ne dis pas que j’avais raison sur tout. (…) J’aime prendre du recul sur les choses, les digérer, et ensuite j’agis. (…) On en discutera entre hommes, à l’abri des regards, et on réfléchira à notre relation. Mais c’est comme ça, et on doit juste avancer. »

Kevin Durant écoute et lit ce qui se dit sur ses relations avec Russell Westbrook, et il assure que ce ne sont que des « potins » pour reprendre le terme employé.

« Ça montre simplement comment est le monde actuel… Une embrouille ? Franchement, je ne m’embrouille avec personne. J’ai vu des embrouilles partir en vrille. On en a tous vues, mais on ne peut pas dire qu’il y ait des embrouilles de mon côté. Je ne suis pas dans des embrouilles dans le basket. D’où Russell et moi venons, on n’emploie pas ce terme comme ça. Il y a eu un problème de communication, mais parler d’embrouille, non. »

« Je ne l’ai jamais poignardé dans le dos »

Dans le Mercury News, il a des mots très forts pour son ancien meneur de jeu.

« J’aime Russ. Je me fous de ce qu’on dit. Je me fous de ce qu’il dit ou de ce que disent les fans. C’est un moment difficile pour notre relation, mais je l’aime. J’aime sa famille, et ils le savent tous. Je n’ai moralement rien fait de mal. Je ne l’ai jamais poignardé dans le dos. Je n’ai jamais rien fait dans son dos, et je n’ai jamais rien dit sur sa personnalité. »

Il en profite pour répéter son affection pour OKC.

« OKC a une place unique dans mon coeur. Ses fans, et peu importe ce qu’ils ressentent ou comment ils m’appellent, ils savent que je reste leur ami, même si on me voit ailleurs. Ses souvenirs ne s’effaceront jamais. Les huit années passées là-bas ont leur place dans ma salle des trophées, mais pas dans une poubelle. »