L’arrivée conjuguée à Philadelphie de Ben Simmons et de Dario Saric redonne un boost d’intérêt aux Sixers, après plusieurs saisons très compliquées. La grande question est maintenant de savoir comment vont faire les Sixers pour faire cohabiter les deux nouvelles coqueluches du Wells Fargo Center.
Les premiers jours du training camp ont donné quelques pistes de réflexion assez inattendues. Alors qu’on pouvait attendre Dario Saric à l’intérieur, Brett Brown a décidé de tester les deux hommes dans d’autres configurations : Ben Simmons étant arrière avec Dario Saric à l’aile puis le 1er choix de la Draft se décalant à l’aile avec le Croate comme ailier fort.
« Maintenant, c’est l’heure d’essayer ça » explique le coach des Sixers. « Il se passe quelque chose de spécial quand ils jouent tous les deux, et j’ai envie de les faire jouer tous les deux. »
À Philadelphie, on pourrait donc tenter une association Okafor-Embiid dans la raquette, et deux joueurs à 2m08 sur les extérieurs. À l’heure où la ligue joue de plus en plus « petit », c’est un essai peu banal que tente de justifier Brown.
« L’avantage c’est d’avoir des gars aussi grands capables de défendre à plusieurs postes et de switcher » pense-t-il. « Je pense que ce sont des rebondeurs de grande qualité, qui peuvent récupérer le ballon et pousser la contre-attaque jusqu’au bout.
C’était d’ailleurs la spécialité ultime de Ben Simmons à l’université. Dans un style « lebronesque », le numéro un de la dernière draft martyrisait ses adversaires en contre-attaque et transition.
Et pourquoi pas meneur ?
À l’aise avec le ballon, l’ancien de LSU a même été testé au poste de meneur pendant ces premiers entrainements.
« La challenge, c’est de réussir à défendre sur des joueurs de ce poste » a-t-il réagi. « Ils sont beaucoup plus rapides, mais je suis plus long et plus puissant. »
Dario Saric connaît également le poste de meneur, qui était le sien jusqu’à ses 14 ans. S’il n’a pas encore été testé à la mène, il a déjà pu découvrir le talent de son jeune coéquipier australien balle en main.
« C’est un incroyable passeur » avoue-t-il. « Je pense qu’on va rapidement trouver un moyen de jouer ensemble et je suis vraiment heureux rien que d’y penser. »