Mis à part Carmelo Anthony et Kevin Durant, qui étaient notamment du voyage londonien en 2012, cette version du Team USA est plutôt jeune et inexpérimentée comparée aux précédentes escouades.
Avec dix joueurs qui n’ont jamais connu le frisson olympique, les Américains préfèrent jouer la modestie. Il faut dire que derrière Melo, les « rookies » ont rapidement été mis au parfum…
« Je sais ce que c’est d’être au plus bas, quand le reste du monde rattrapait les Etats-Unis. Et je sais ce que c’est de revenir tout en haut. D’être à nouveau aux JO une quatrième fois, c’est un honneur, une véritable bénédiction. C’est désormais mon rôle de mener cette équipe à la médaille d’or. »
Et si le vétéran des Knicks joue pour le moment parfaitement son rôle de mentor des plus jeunes, il est également l’objet de quelques moqueries gentillettes. Aperçu un poil grognon sur une vidéo filmée à l’intérieur de l’avion, Melo est un peu « le Père Fouettard » de Team USA.
DeAndre Jordan invite les Warriors chez lui
« On s’amuse bien, on est un groupe dans les mêmes âges… à part Melo qui a quoi, 40 balais ! » rigole DeAndre Jordan sur le site de Team USA. « Je n’aurais jamais pu penser que je serai proche de certains gars il y a quatre mois de ça… Notamment les gars des Warriors ! Je n’aurais jamais imaginé inviter ces gars chez moi, mais quand on s’entraînait à Las Vegas, je me suis rendu compte qu’ils étaient plutôt sympas. On est tous comme des frères maintenant et ça fait moins d’un mois qu’on est ensemble. »
Les rivalités de la saison NBA mises de côté pour le bien supérieur de la nation, les superstars américaines ne veulent plus prendre leurs adversaires de haut.
« On ne peut pas arriver en match en pensant qu’on a déjà battu telle ou telle équipe, » ajoute Jimmy Butler. « Ils vont étudier notre jeu tout comme nous, on étudie le leur. Le plus important est qu’on se concentre sur les rebonds et le jeu de relance, en limitant au maximum nos balles perdues. On parle très souvent de ce dernier point. Et puis, si on joue ensemble et qu’on s’amuse, on aura nos victoires. »
Dans le groupe A avec la France, mais aussi la Serbie et l’Australie, l’équipe américaine aura déjà quelques défis sympathiques à relever en poule. De quoi leur permettre une montée en puissance avant le tournoi final.